05 octobre 2010

soiré de soutien au Tribunal Russell sur la Palestine

Bonjour,
Le Comité Belge d'Appui organise une Soirée de soutien au Tribunal Russell sur la Palestine le 09 octobre 2010 au Théâtre Molière à Ixelles de 18H30 à 23H00.

Au programme : musique, discours et vente aux enchères.
Nous comptons sur votre soutien!

Les fonds récoltés  contribueront à l'organisation de la seconde session internationale du Tribunal Russell sur la Palestine, qui se tiendra à Londres les 20, 21 et 22 novembre, et qui portera sur les Complicités des entreprises dans les violations des droits de l’homme, du droit international humanitaire et les crimes de guerre commis par Israël.

Belgium to Gaza

Mettez le cap sur un Gaza libéré, naviguez pour la justice!

UN BATEAU POUR GAZA


Cet automne, dans le but de briser le blocus, une délégation belge, faisant partie de la flottille internationale, naviguera vers Gaza.

 Cette initiative émane de citoyens et est animée par le même esprit que celui de la Flottille de la Liberté : « Nous, citoyens du monde, nous faisons ce que nos gouvernements refusent de faire ! »



Nelson Mandela a dit: “It always seems impossible until it’s done”. (‘Cela semble toujours impossible avant d’être fait’).


Le respect des droits de l’homme en Palestine ne devrait pas sembler impossible. Mais sans action il n’y aura ni changement ni justice.

A Liège, lors des FETES DES SOLIDARITES, Samedi 9 octobre 2010 à Ans :
au stand de l’ABP Liège : soirée de soutien.

soutenez la délégation belge, faisant partie de la flottille internationale, qui naviguera vers Gaza, cet automne, dans le but de briser le blocus.

Spécialités palestinienne (gâteaux…) et artisanat.

Voir les infos.

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Un autre bateau pour Gaza, auquel participaient des pacifistes juifs de Belgique (l'UPJB), a fait route vers Gaza, et a été arraisonné, sans violence.

Des universitaires israéliens ripostent à la tentative de passer une loi qui les criminaliserait

En publiant cet article et les deux précédents, je tiens à montrer que des forces de résistance agissent en Israël, qui est loin d'être un pays unis derrière ses responsables politiques, derrière la politique d'occupation, de colonisation et de guerre larvée continuelle à l'égard des palestiniens. 
Je persiste à croire que ce sont ces forces de résistance qui sont l'avenir d'Israël et du Moyen Orient, et qu'il faut encourager.
M. Simonis

Dimanche, 11 juillet 2010

Contrecoup à la menace de mettre hors la loi ceux qui soutiennent le mouvement de boycott destiné à mettre fin à la poursuite de l’occupation de la Cisjordanie.

Un contrecoup académique a surgi en Israël concernant de nouvelles propositions de loi, soutenues par le gouvernement Netanyahou, de criminaliser la poignée de professeurs israéliens qui ont soutenu ouvertement une campagne contre la poursuite de l’occupation de la Cisjordanie.

La campagne Boycott, Divestment and Sanctions (BDS) a rapidement acquis un soutien international depuis que les troupes israéliennes ont assailli la Flottille de bateaux d’assistance vers Gaza en mai, tuant neuf militants. L’attention israélienne s’est focalisée sur le petit nombre de militants, en particulier dans les universités du pays, qui a ouvertement soutenu un boycott académique des institutions israéliennes.

Une pétition de protestation a été signée par 500 universitaires...

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Zoabi : Ceci n’est pas la démocratie

La Knesset révoque les privilèges de la députée Zoabi

Article de Yael Branovsky 
13-07-2010
(Ynet/IsraelNews)
 
La Knesset a révoqué mardi les privilèges de la députée Hanin Zoabi, à cause de sa participation à la flottille pour Gaza, en mai.


Une majorité de 34 députés a voté en faveur de l’invalidation de son passeport diplomatique et pour la révocation de son droit à recevoir le financement de ses dépenses légales.
Une violente bagarre s’est presque produite entre députés arabes et juifs après la session. Zoabi a applaudi quand la décision de la Knesset a été annoncée, et le député Yoel Hasson s’est approché d’elle et lui a dit : « Vous serez bientôt une ex-députée. »

Hasson s’est joint aussi au député Carmel Shama en répondant aux députés arabes qui lançaient des cris de « fascistes » aux membres juifs de la Knesset.

"Il n’est pas étonnant qu’un état qui dénie à un million de citoyens arabes leurs droits élémentaires révoque aussi les droits d’une députée qui représente fidèlement ses électeurs", a dit Zoabi  après avoir entendu la décision.
"Ceci est un précédent dangereux pour le public arabe, et un message hostile. De toute façon la Knesset impose des limites  à notre activité parlementaire et publique au travers d’une législation raciste, et des privilèges n’auraient pas diminué ces limitations."

La députée a ajouté qu’elle ferait appel à des organisations légales et internationales "afin de contenir les impulsions vengeresses de la majorité automatique à la Knesset."

Le député Yariv Levin qui préside la commission de la chambre de la Knesset, a dit que la décision était conforme à l’opinion publique et "qu’on doit prendre une position ferme contre des députés qui font du tort aux soldats de la FDI et mettre en question leur droit élémentaire d’être là."


Mais le Président de la Knesset Reuven Rivlin, qui s’est abstenu lors du vote, a dit que la décision de révoquer les privilèges de Zoabi aurait dû être laissée au procureur général. "Il n’est pas approprié pour des députés de révoquer les droits d’un autre député", a-t-il dit. "C’est une pente glissante et dangereuse. Aujourd’hui, c’est dirigé contre un côté et demain ce pourrait être dirigé contre un autre".

« La démocratie n’existe pas ici »
  
Zoabi a parlé à une session avant le vote et a dit que la conduite de la Knesset prouvait que la démocratie était inexistante en Israël. Deux députés ont été sortis de la plénière pour conduite inconvenante.

"On ne peut pas tenir un débat comme celui-ci de façon convenable, et il scandaliserait tout autre parlement dans le monde", a dit la députée arabe. "Vous ne pouvez pas prétendre que la démocratie existe ici. Je suis une députée et j’ai le droit, même le devoir, de lutter pour mes positions." 

Elle a poursuivi en disant que, loin de révoquer ses droits, les autres députés auraient dû les défendre. "Vous auriez dû me protéger du racisme contre moi à cause de mes opinions", a-t-elle dit.

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Artistes de la confiance

Extraits d'un article paru dans La Libre en janvier 2010

Elik et Dan n’ont pas 30 ans. Ils vivent dans un petit appartement qui leur sert de quartier général, situé dans un quartier bourgeois de Tel Aviv.

Dan est un "refuznik", un de ces soldats qui ont refusé de servir dans les territoires occupés. Il collabore depuis de nombreuses années avec Elik, et il me sert de guide. Il m’explique leur situation et leur combat. Leur association s’appelle "Les combattants de la paix", un nom paradoxal qui exprime bien l’intensité de leur lutte pacifique mais déterminée. Elle regroupe des soldats israéliens et des militants palestiniens qui refusent le recours aux armes, tant pour l’occupation que pour la résistance. Le mouvement des combattants de la paix regroupe une centaine d’activistes des deux camps.

Leur action a débuté en 2002. Un groupe de militaires, écœurés par les actions menées par Tsahal dans les territoires occupés, publie une lettre ouverte : "Le courage de refuser". Un an plus tard, ils sont rejoints par des pilotes de chasse, symboles les plus nobles et les plus admirés du patriotisme et du sionisme. Petit à petit, les rangs des "Refuzniks" grandissent, jusqu’à six cents militaires. Mais comme souvent, les médias, après en avoir beaucoup parlé, se désintéressent du mouvement. Cette érosion médiatique va conduire certains Refuzniks à recentrer leur action.

Le refus est courageux, mais cela demeure une action négative. Agir, œuvrer pour la paix constitue une action bien plus forte. C’est ainsi qu’est né le mouvement des "Combattants pour la paix", lequel se devait d’attirer des militants palestiniens pour trouver une véritable légitimité.

En minibus, avec une demi-douzaine de militants israéliens, nous quittons Tel Aviv pour gagner un village palestinien. Les consignes de sécurité sont strictes : pas de bruit lorsque nous passerons la frontière à travers le maquis ; pas de violence à l’encontre des soldats israéliens, pas de provocations, sous peine de nous faire tirer dessus. C’est vraiment la guerre. Le chauffeur nous dépose à un carrefour désert. Une camionnette surgit de nulle part et nous embarque. Cinq kilomètres plus loin, nouvel arrêt. A pied, nous nous enfonçons dans le maquis. Des soldats israéliens patrouillent le long de la frontière, à moins de deux cents mètres. En silence, je suis mes compagnons, partagé entre la peur et l’excitation. Enfin, nous atteignons une route, que j’imagine être en territoire palestinien. Une camionnette vétuste nous attend, et nous nous mettons en route vers le village où doit avoir lieu la rencontre.

Elik et Dan m’ont expliqué le point de départ de cette action : un villageois a été arrêté sans raison par les autorités israéliennes. La manifestation va opposer vingt-cinq militants de la paix contre autant de soldats israéliens. Et pour les observer et rendre compte, des journalistes. Entre les deux camps, des fils barbelés, des pneus calcinés. Une tension terrible. La nervosité gagne tout le monde. Les militaires lancent des sommations, auxquelles les manifestants répondent par des invectives. La force osera-t-elle recourir aux armes à feu ? Par chance, ce jour-là, on se limitera à quelques empoignades.

Le lendemain, les militants de la paix se retrouvent, après s’être une fois encore infiltrés du côté palestinien. A l’ordre du jour, la préparation minutieuse des discussions futures. Les nuances, la diplomatie, le tact avec lequel ces deux cultures apparemment opposées dialoguent, sont magnifiques.
A la sortie de la réunion, vers midi, nous nous retrouvons pas loin de Ramallah, dans une école que traverse le mur de sécurité bâti par les Israéliens pour se protéger et qui passe parfois au beau milieu de bâtiments, de quartiers, de rues. Il y a du monde dans la cour de l’école. Les combattants de la paix ont fait venir, outre les journalistes sans lesquels cette opération n’aurait aucun impact, des députés européens et des témoins. Ils commencent par expliquer leurs motivations et leurs actions. Ils rappellent l’importance de la parité israélo-palestinienne : pour chaque combattant israélien, il faut un correspondant palestinien qui a lui aussi le courage de refuser la voie des armes.

Refus de la violence et acceptation du dialogue. C’est la magie du risque réciproque : en refusant de servir "son" camp contre l’autre, on prouve à ce dernier qu’on est digne de confiance.

Elik témoigne. Pilote de chasse. La crème de Tsahal, la fierté du pays. Patriote, loyal, dévoué. Un jour, tout bascule : sa sœur est tuée dans un attentat suicide. Elik s’interroge : comment est-il possible que des gens acceptent de se suicider en donnant la mort autour d’eux ? Quel désespoir inouï anime ces kamikazes ? La logique aurait voulu qu’il cherche à se venger. Les représailles, ainsi que l’Etat d’Israël a pris l’habitude de les pratiquer. Disproportionnés, sans doute, mais quelles sont les proportions de l’horreur et du crime ? Elik hésite, puis rejette cette logique, malgré la pression terrible que toute une société, toute une tradition, toute une culture font peser sur lui. Pour elles, refuser est indigne. Une trahison, un déshonneur. Impossible de parler à l’ennemi, et plus encore de lui faire confiance. Quant à construire quelque chose avec lui…

 Je ne sais pas pourquoi je songe que leur militantisme est une forme d’art, particulièrement osé, à la pointe de la modernité et de l’humanité. Ces jeunes gens ne sont pas seulement des rêveurs ; ils ont une maturité qui, lorsqu’on écoute les médias officiels, semble cruellement manquer aux dirigeants politiques des deux camps.


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Eau et conflits dans le bassin du Jourdain

 Par Hervé Amiot les clés du Moyen-Orient https://static.lesclesdumoyenorient.com/Eau-et-conflits-dans-le-bassin-du-Jourdain.html
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