20 septembre 2007

Terre et Paix JODOIGNE : quinzaine Palestine

Je vous transmets les informations concernant l’Action citoyenne organisée par le Centre Culturel de JODOIGNE « Terre et Paix » à laquelle le groupe Paix en Palestine participe. Cette action aura lieu entre le 21 septembre et le 12 octobre en différents endroits de la ville.
Vendredi 21 septembre :
• 13h30
Programmation de « Terres promises » Théâtre du public, séance scolaire
Côté cours, Chée de Hannut, 1370 Jodoigne

• 18h Vernissage de l’exposition photos-témoins sur la Palestine
Musée Géradin, Chée de Charleroi,1, 1370 Jodoigne

• 20h Conférence de Marianne Blum et Philippe Dumoulin
« Culture et Résistance palestinienne ; vers un chemin de paix ? »
Musée Géradin, Chée de Charleroi,1, 1370 Jodoigne
Entrée 5€

Samedi 22 septembre : de 14h à 22h
Village des associations avec comme thème la paix, les relations internationales. Animations proposées par les associations jodoignoises : le yoga comme instrument de non-violence, actions de Philantros, artisanat palestinien, danses burundaises, programme agricole d’échanges entre pays du Nord et du Sud, Oxfam, regard sur l’accueil des réfugiés, Amnesty International…
Entrée gratuite.
Côté cours, Chée de Hannut, 1370 Jodoigne

Samedi 22 septembre : 20h
conférence du GRIP « Europe, puissance tranquille » le rôle de l’Europe dans le monde en tant qu’élément stabilisateur, médiateur et pacificateur. Intervention de Bernard Adam.
Entrée 2.50€
Côté cours, Chée de Hannut, 1370 Jodoigne

Samedi 22 et dimanche 23 septembre : de 14h à 18h
ouverture de l’exposition sur la Palestine
Musée Géradin, Chée de Charleroi,1, 1370 Jodoigne
Entrée gratuite

Samedi 29 septembre : dès 14h
Portes ouvertes de FEDASIL
+ 2 représentations de « La traversée de la mort » par la Cie des nouveaux disparus (15h et 20h) ;
Entrée gratuite.
Fedasil, Chée de Hannut, 141, 1370 Jodoigne.

Lundi 1er et/ou 8 : Cinéma l’Etoile, coups de cœur du lundi, sélection de films sur la mondialisation et ses effets.

Vendredi 12 octobre : 20h
clôture de l’opération Terre et paix : concert de Mastaki et Ya ’Kongo dans le cadre de Yambi ! Congo-Wallonie-Bruxelles
Entrée 20/15/12 €
Côté cours, Chée de Hannut, 1370 Jodoigne

04 septembre 2007

A voir : le film "In working progress" à Bruxelles



Vendredi 14 septembre à 20 heures,
à l’UPJB
61, rue de la victoire, 1060 Bruxelles
Projection du documentaire
“In working progress”
de Guy Davidi et
Alexandre Goetschmann

ou la situation douloureuse de travailleurs palestiniens contraints de participer à la construction de colonies juives bâties sur leurs propres terres confisquées

La projection sera suivie d’un débat en présence de Guy Davidi

A l’ombre du désengagement de Gaza, à l’ouest de Ramallah, une nouvelle ville s’étend : Modi’in Ilit. A l’aube, des travailleurs palestiniens, venus du village de Bil’in, entament une nouvelle journée de travail. Sans emploi depuis les premiers jours de la seconde Intifada, confronté à de graves problèmes financiers, Maher Hatib, est contraint de travailler, la mort dans l’âme, à la construction de cette nouvelle colonie bâtie sur les terres confisquées de son village derrière une “barrière de séparation”. Le documentaire s’attache essentiellement aux sentiments douloureux qui accablent ces travailleurs et au paradoxe de leur situation.
“In working progress” (sous-titré en français) a été filmé à l’intérieur de Modi’in Ilit. Cette colonie ultra-religieuse ne cesse de s’étendre et est aujourd’hui la plus importante de Cisjordanie.
Guy Davidi est un documentariste israélien qui compte déjà de nombreuses réalisations à son actif. Il parle français.
Alexandre Goetschmann est Suisse, ancien étudiant en mythologie et philologie du Moyen-Orient à l’université de tel-Aviv.
Une soirée à ne pas manquer.


PAF : 6 € (4 € pour les membres, les jeunes et les chômeurs)

01 septembre 2007

Un orchestre israélo-palestinien à Bruxelles


• En provenance de Salzbourg, l'orchestre israélo-arabe jouait au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, ce jeudi 23 août.
• Rencontre avec Daniel Barenboïm qui dirige le West-Eastern Diwan orchestra, "orchestre témoin" comme il aime à le définir.


Faire jouer, ensemble des jeunes talents juifs et arabes, les inciter à se rencontrer dans la saine émulation de "master classes", puis leur donner l'occasion de présenter au monde leur harmonie: tel est l'ambitieux projet imaginé, en 1999, par Daniel Barenboïm et feu l'intellectuel palestinien Edward Saïd. Il concourt à renouer le dialogue entre les frères ennemis, qui répètent en Andalousie, autrefois creuset fertile de l'Islam, du Christianisme et du Judaïsme.

C'est une claire définition. de l'orchestre avec lequel, pour la deuxième fois, Daniel Barenboïm se produit à Bruxelles.

Daniel Barenboïm est très fier de ses jeunes collègues, par exemple la Libanaise Reem Khoury, premier violon, le Palestinien Ramzi Aburedwan, par ailleurs engagé dans un grand projet culturel dans son pays, l'Israélien Daniel Cohen, qui parlera de ses peurs dépassées… Il souligne leur courage, "mais il ne s'agit pas d'un orchestre "pour la paix" mais d'un orchestre témoin, un lieu exclusif où chacun s'exprime à fond, de toutes ses forces, tout en étant "obligatoirement" - si l'on parle de faire de la musique ensemble - à l'écoute de l'autre. Etre soi mais écouter l'autre, vaincre l'ignorance, accepter que les situations ne sont pas symétriques."

L'orchestre israélo-palestino-arabe (voire aussi persan) n'est pas comme les autres : symbole de jeunesse, d'audace et de paix, il est aussi un tel mélange visiblement disparate qu'on aimerait connaître l'histoire et le destin de chacun de ses musiciens, leurs drames, leurs renoncements, ce qui les a amené là. Certains sont là sans qu'on puisse connaître même leur nom, sécurité oblige – "toute colombe est une cible"

"Le conflit israélo-arabe est très particulier et très complexe, il est à la fois local - deux peuples se battent pour la même terre - et concerne le monde entier, la création de l'orchestre est liée à ce paradoxe."

Partout où l'orchestre se présente, le succès est immense, mais pourrait-il jouer dans tous les pays ? "Il n'est pas sûr que nous puissions jouer demain en Syrie ou à Jérusalem. Je pense que nous aurons atteint notre but, quand nous pourrons jouer dans tous les pays représentés dans l'orchestre! Et cette année, deux Iraniens nous ont rejoints..." .

"La dualité orient et occident fait profondément partie de la musique, à la fois sensuelle et savante, c'est ce qui lui permet d'exprimer ce qui serait impossible à tout autre langage, y compris la mort, et aimer la chanter."

En guise de conclusion, selon les participants, il y a une bonne et une mauvaise nouvelles : "la bonne est que le WB Diwan orchestra existe, la mauvaise est qu'il soit le seul du genre..."

D'après la LLB, 23 août et 24 août.

Restaurer le patrimoine palestinien

Territoires palestiniens :
Une maison à restaurer, aujourd'hui...
tout un patrimoine architectural palestinien à sauver demain : un pari !

Taybé, village chrétien de Cisjordanie, 2.000 âmes, est le berceau de la bière palestinienne qui est née du savoir-faire et du houblon belges. Ces jours-ci, un Belge y participe à un projet inédit, visant à restaurer le patrimoine architectural palestinien tout en ouvrant des perspectives de métier pour les jeunes qui quittent le village par manque d'emploi. Dès l'aube, sous la canicule, un belge de Louvain, et d'autres volontaires européens et palestiniens mettent la main à la pâte - en l'occurrence, au ciment et à la patine - pour réhabiliter une bâtisse centenaire. Remontant à l'époque ottomane, la maison restaurée servira d'école de maçonnerie et taille de pierre. Et de point de départ, espère le maire, pour la remise en valeur des 258 maisons historiques du village. Le chantier fait partie d'un projet de rénovation, protection et réactivation de l'héritage culturel palestinien, financé par l'Union européenne (UE) et mené par Riwaq, le centre palestinien de conservation architecturale. "Restaurer les vieilles pierres pour nous restaurer nous-mêmes comme êtres humains", dit-on à Riwaq, où l'on s'applique non seulement à restaurer le patrimoine, mais aussi à y sensibiliser la population et le gouvernement palestiniens.
Car les Palestiniens ont peu conscience de cet héritage. Or, lorsqu'ils auront leur Etat, le patrimoine des villes et villages jouera un rôle majeur dans la construction de l'identité nationale. Taybé, par exemple, est situé dans un magnifique paysage de collines et vallées. Mais ses maisons anciennes sont décaties ou tombent en ruines. En Europe, un tel site serait restauré et entretenu, et attirerait de nombreux visiteurs. Ici, le potentiel - tant identitaire que touristique - reste à l'état de potentiel. Et si l'on n'agit pas vite, les villageois préféreront remplacer l'ancien par du moderne, plus fonctionnel, mais moins attractif. "En rénovant ce bâtiment, nous dit le Louvaniste, nous leur montrons ce qu'il y a moyen de faire et espérons les rendre fiers de vivre dans un lieu à valeur historique."
Diplômé en Droit et relations internationales, actif dans l'équipe Israël-Palestine d'Amnesty-Vlaanderen, Pieter avait déjà fait un voyage d'information et pèlerinage dans la région l'an dernier. Cette fois, il tenait à s'impliquer et à servir directement la société palestinienne.

Une précocité politique

En réunissant Européens et Palestiniens, le chantier a aussi voulu briser les stéréotypes de violence et terrorisme, notamment auprès de jeunes Palestiniens issus de familles de réfugiés qui sont revenues de l'étranger depuis l'instauration de l'Autorité palestinienne. Ils vont au lycée américain de Ramallah, parlent anglais, ont des habitudes occidentales. "Ce sont des adolescents comme partout ailleurs, qui peuvent être mes amis comme en Belgique. Sauf qu'en Belgique, personne ne me raconte que son père a passé des années en prison, ou que son cousin a été tué par l'armée. Et personne ne craint constamment les barrages sur sa route." D'où la "frappante précocité politique" des jeunes Palestiniens, ajoute-t-il. "Ils ont une vie normale comme nous, aiment les mêmes choses, ont les mêmes ambitions. Mais ils ont une dimension supplémentaire dans leur quotidien, que ma génération si éloignée des guerres ne peut saisir."

www.riwaq.org

D'après RENÉE-ANNE GUTTER CORRESPONDANTE À JÉRUSALEM, LLB, vendredi 27 juillet 2007.

Eau et conflits dans le bassin du Jourdain

 Par Hervé Amiot les clés du Moyen-Orient https://static.lesclesdumoyenorient.com/Eau-et-conflits-dans-le-bassin-du-Jourdain.html
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