27 décembre 2008

L’Union Juive Française pour la Paix réagit au bombardement de Gaza

Israël bombarde Gaza : près de 200 morts
( Samedi, 27 décembre 2008 )

Communiqué du
Bureau National De l'Union Juive Française pour la Paix

Gaza : la responsabilité directe de la France et de l'Union Européenne

Du blocus à l'assassinat collectif

L'armée israélienne a attaqué Gaza cette nuit avec des moyens militaires énormes. Le premier bilan fait état de 150 morts, civils pour la plupart. Ce massacre était annoncé, envisagé et commenté ces derniers jours dans la presse israélienne, après la fin de la trêve respectée par le Hamas et rompue sans arrêt par l'armée israélienne. Ce crime a été rendu possible par l'impunité totale accordée à Israël depuis bientôt 9 ans et le soutien actif dont il bénéficie au sein de l'Union Européenne. Il est le résultat direct du «rehaussement de la coopération avec l'UE» imposée par la présidence française contre le vote de report du Parlement Européen.

Depuis maintenant des années, la bande de Gaza subit, avec le soutien complice de l'Union Européenne un siège criminel qui viole délibérément toutes les lois internationales : un million et demi de civils sont prisonniers de l'armée israélienne et privés de tout : de nourriture, de carburant, d'électricité, de médicaments, de matériel scolaire … Moins d'un dixième des camions nécessaires au ravitaillement normal de la population parviennent à passer. L'aéroport et le port ont été détruits avant même d'avoir jamais pu fonctionner. Il est interdit de pêcher. Seuls quelques bateaux affrétés par des militants ont pu forcer le blocus. La population subit une «punition» collective impitoyable pour avoir «mal» voté. La communauté internationale laisse faire, voire encourage ce siège. L'occupant a expulsé Robert Falk, le rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme de l'ONU.

Il n'y a aucun statu quo possible, aucune perpétuation envisageable de ce siège impitoyable et criminel. Tout peuple assiégé a le droit de résister à l'oppression.

Aucune symétrie ne peut être établie avec les quelques missiles qui sont tombées sur des villes israéliennes. Il n'y aura pas de sécurité pour les Israéliens sans sécurité pour la population de Gaza. Les politiques européenne et américaine depuis Annapolis, en évitant d'affronter la réalité de l'occupation, aboutissent à l'impasse attendue dont encore une fois le peuple palestinien paie tout le prix.

L'Union Juive Française pour la Paix dénonce le crime qui se déroule contre la population de Gaza. Elle appelle à manifester partout contre cette nouvelle agression. L'UJFP exige une réaction immédiate du gouvernement français, de la Communauté Européenne et de l'ONU pour faire cesser l'agression et pour mettre un terme au blocus de Gaza.

BN de l'UJFP le 27 décembre 2008

Al-Oufok

Le site sur
http://www.aloufok. net/
Voir l'article sur http://www.aloufok. net/article. php3?id_article= 5238

28 octobre 2008

MASARAT

D’AUTRES IMAGES, D’AUTRES REGARDS
OCTOBRE-NOVEMBRE 2008
BRUXELLES, MONS, CHARLEROI, LIEGE, NAMUR…

ET PARTOUT EN COMMUNAUTE FRANÇAISE

"J’ai trouvé que la terre était fragile, et la mer, légère ; j’ai appris que la langue et la métaphore ne suffisent point pour fournir un lieu au lieu. La part géographique de l’Histoire est plus forte que la part historique de la géographie. N’ayant pu trouver ma place sur la terre, j’ai tenté de la trouver dans l’Histoire. Et l’Histoire ne peut se réduire à une compensation de la géographie perdue. C’est également un point d’observation des ombres, de soi et de l’Autre, saisis dans un cheminement humain plus complexe. L’Histoire a éveillé en moi le sens de l’ironie. Ce qui allège le poids du souci national. On s’engage ainsi dans un voyage absurde. Est-ce là simple ruse artistique, simple emprunt ? Est-ce, au contraire, le désespoir qui prend corps ? La réponse n’a aucune importance. L’essentiel est que j’ai trouvé ainsi une plus grande capacité lyrique, et un passage du relatif vers l’absolu. Une ouverture, pour que j’inscrive le national dans l’universel, pour que la Palestine ne se limite pas à la Palestine, mais qu’elle fonde sa légitimité esthétique dans un espace humain plus vaste."
Mahmoud Darwish (1941-2008)

A l’occasion de la saison artistique et culturelle MASARAT Palestine, d’autres voix, des images nouvelles, des sons inédits nous viennent de Palestine. Ils appellent un autre regard, une autre écoute.
La Palestine qui sera présentée en octobre et novembre 2008 à Bruxelles, Mons, Charleroi, Liège, Namur… et partout en Communauté française est un pays méconnu, mal connu, voire inconnu ! Un pays à découvrir et à parcourir de manière inattendue à travers le prisme de ses artistes.
Pour la première fois en Communauté française, une ouverture s’opère vers des mondes artistiques issus d’un ailleurs pas si lointain, même tout proche, le Proche-Orient. Vaste invitation à découvrir des esthétiques multiples, expérimentales mais toujours politiques, et qui dégagent une incroyable vitalité. Présenter les dynamiques artistiques palestiniennes contemporaines, c’est aussi entrer dans l’histoire : car, que s’est-il passé, là-bas, dans les Territoires mais aussi dans la diaspora ou pour les « Palestiniens de ‘48 » qui vivent en Israël, au tournant des années ’90, depuis les Accords d’Oslo, premier pas vers le « pays à venir »?

Comment l’activité artistique s’est-elle alors structurée et organisée ? Quels artistes ont émergé, se sont affirmés et dans quels lieux ? MASARAT Palestine se veut comme un premier arrêt sur image pour cette histoire toute récente. Et où en est-on aujourd’hui, en 2008, alors que les Territoires sont toujours occupés, que la colonisation de la Cisjordanie progresse inéluctablement, que le mur ajoute aux divisions, coupe le paysage, oblitère le regard et que les check-points entravent toujours plus la mobilité quotidienne des habitants et … des artistes ?

Qu’est-ce qui, pourtant, dans cette situation d’occupation, émerge là maintenant ? MASARAT Palestine invite une toute nouvelle génération d’artistes urbains, des collectifs de jeunes graphistes (Zan Studio) ; des photographes et vidéastes (Idioms film) ; de musiciens (Watar, DAM…); des cinéastes et des écrivains, qui tous partagent engagement politique, humour et impertinence des formes… MASARAT Palestine défait et déconstruit les clichés qui nous habitent (télévisuels, journalistiques), voire même nos représentations les plus familières venues de la militance. Avec nos amis de Ramallah, les artistes, intellectuels et producteurs culturels du Comité Palestinien avec qui, tout au long de ces deux années, nous avons élaboré la saison, nous avons voulu en quelque sorte « sauter » par-delà le mur, motif omniprésent dans les œuvres d’aujourd’hui, qui se donne et s’impose comme l’image même de la réalité palestinienne, mais qui occulte tant d’autres réalités artistiques. MASARAT Palestine se veut parcours et chemins pluriels, vaste processus d’échanges entre ici et là-bas : workshops, résidences, échanges d’artistes, formations jalonnent les chemins de cette saison durant deux ans. L’idée était simple : relier, mettre en relation, permettre les rencontres, les échanges et les collaborations, dans l’idée que le processus nous échappe et perdure bien au-delà de l’automne 2008. Tout en opérant un focus sur la production visuelle et plastique à travers la présentation de quelques grandes expositions, il s’agit également de franchir les frontières disciplinaires, de chercher dans tous les coins et recoins des pratiques artistiques palestiniennes les plus contemporaines et de mixer allègrement arts visuels, cinéma, littérature, débats et conférences, musiques, performances théâtrales et danse, dans des dispositifs multiples. De joindre, aussi souvent que possible, à la présentation des œuvres, le dialogue avec le public. Car MASARAT Palestine nous entraîne plus que jamais aux frontières, aux croisements féconds de l’art et du politique, de la création et de la pensée…

Arts visuels, cinéma, littérature, musique, arts de la scène, conférences, débats et tables rondes seront au programme aux Halles, à Bozar, au Musée de la Photographie de Charleroi, à la Maison Folie de Mons, au Théâtre de Namur et dans bien d’autres lieux !

MASARAT Palestine entend présenter et promouvoir les divers aspects du champ artistique palestinien d’aujourd’hui, qui témoignent d’un réel dynamisme et d’approches très actuelles. Les arts plastiques et visuels, pratiques plus récentes dans la culture palestinienne, dégagent une grande énergie en contact avec le monde extérieur. De même que le design, l’architecture et l’intérêt pour le patrimoine artistique et naturel… Cette vitalité imposait la mise en place de diverses expositions.

En littérature, un grand nombre de jeunes auteurs palestiniens sont à découvrir et à traduire. Des éditions de nouvelles et de poésie sont prévues par la Promotion des lettres en Communauté française, en partenariat avec les éditions Actes Sud, ainsi que des résidences d’écriture (à Passa Porta) et de traduction (à Seneffe). Également au programme : des lectures et mises en voix et des temps forts, comme la venue du poète Mahmoud Darwich.

En musique, divers concerts seront programmés à Bruxelles et en Communauté française. On pourra y entendre de grands interprètes et spécialistes de la musique arabe mais aussi les formes de musiques les plus actuelles : rap, hip hop, electro…

Le cinéma est riche en productions de films. Une série d’entre eux seront donc présentés à Bruxelles et en Wallonie. Des cinéastes palestiniens de cette « jeune école documentaire » seront également invités. Durant toute la saison, la Grande Halle des Halles de Schaerbeek, se transformera en « Bureau permanent de la Palestine» : espace de vie, de rencontres, d’informations, de visionnement, ouvert en permanence au public de passage. En complément de cette programmation, des conférences, des débats et des tables rondes accueilleront des intellectuels palestiniens aux Halles mais aussi dans d’autres lieux de la Communauté française.


MASARAT – Palestine 2008: saison artistique et culturelle en Communauté française Wallonie-Bruxelles, à l’initiative du Commissariat général aux Relations internationales et de la Délégation générale de la Palestine auprès de l’Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg, sous le haut patronage de la Ministre des Relations Internationales de la Communauté française et de Mahmoud Darwich, avec le soutien de la Ministre de la Culture.
Conception et réalisation : Les Halles.

04 janvier 2008

IL Y A 60 ans – La NAKBA ou Catastrophe


Israël fêtera en 2008 ses 60 ans d’existence en tant qu’Etat.
Il a fallu, pour la plupart d’entre-nous et du monde occidental, attendre (fin des années 80) que ceux qui ont été nommés ‘les nouveaux historiens israéliens’ donnent à cet évènement tout son vrai caractère : l’expulsion forcée de plus de 700.000 Palestiniens de leurs villes, villages, maisons.

Pour les Palestiniens et les Arabes en général cet évènement fondateur de l’Etat sioniste s’appelle : Nakba (catastrophe).

Il est important de ne pas rater l’occasion de faire de 2008 une année d’information et de mobilisation sur la situation actuelle, cruciale et dramatique du peuple palestinien et particulièrement sur le drame de plus de 4 millions de réfugiés toujours interdits de reconnaissance du droit au retour ; sans doute la situation de non droit la plus longue de l’histoire.

Les groupes Paix Juste au Proche-Orient du Brabant Wallon (PJPO) solidaires de la Palestine, vous convient à passer ensemble une journée conviviale et studieuse.

Marco Abramowicz


INVITATION

En vue de sensibiliser tous ses membres et sympathisants à cet évènement, le Comité de Coordination des Groupes du Brabant Wallon pour une Paix Juste au Proche-Orient

Avec le soutien du Foyer Culturel de la Nethen organise

dimanche 20 janvier 2008
10 H. à 17 H.

Maison du Village de Hamme-Mille
7, rue A. Goemans
1320 Hamme-Mille (à gauche de l’église)

Une journée d’information et de sensibilisation

Au programme :

10h à 11 h :
Deux exposés, suivis de débats :
Paul Delmotte, Chargé de Cours de politique internationale à l’IHECS. Circonstances historiques de la Nakba.
Michel Staszewki, professeur d’Histoire et membre de l’Union des Progressistes Juifs de Belgique : L’expulsion des palestiniens.

11h à 12 h. :
Témoignages de diverses personnalités palestiniennes.
Participations promises : Chawki Armali, Leila Shahid, Adel Athieh, et d’autres

12h30 à 13h30 :
Déjeuner + visite de l’exposition de photos sur la NAKBA (notamment celles très émouvantes du camp de Aïda).

14 h à 16 h :
Trois ateliers
1) Pour enseignants : réflexions et documentation sur les cours d’Histoire, de Géographie et de Sciences Humaines.

2) Information sur la culture : cinéma, Michel Khlefi présentera son film « Maloul, fête sa destruction » (1985, 35’) ; théâtres, PhilippeDumoulin parlera de Terres Promise ; littérature, documentation…

3) Projets d'actions pour 2008 aussi bien pour les groupes, le Comité de coordination du Brabant Wallon dans le cadre de nos relations avec l’Association Belgo-Palestinienne.

16h30 à 17h :
Assemblée finale, mise en commun

Participation par personne aux frais comprenant café de bienvenue et déjeuner (hors boissons) : 7 €

Veuillez réserver dès maintenant cette date dans votre agenda et confirmer votre présence à Lilian Catelin – Tél. 067/63 86 16 – GSM 0475/69 92 76 - lilianecatelin@scarlet.be

Eau et conflits dans le bassin du Jourdain

 Par Hervé Amiot les clés du Moyen-Orient https://static.lesclesdumoyenorient.com/Eau-et-conflits-dans-le-bassin-du-Jourdain.html
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