30 mai 2007

Un grand mouvement de mobilisation se prépare ces jours-ci à l'occasion des 40 ans de l'occupation de la Palestine.
Et à propos du mur... cliquez sur cette image, qui deviendra lisible.




29 mai 2007

Pour s'y retrouver dans ce Blog : un plan

Comment retrouver facilement un article de ce Blog Palestine de l'Arc-en-ciel ?
En voici le plan.
Avec les liens directs vers les articles recherchés.
Au départ, un numéro spécial de L'ARC EN CIEL, le numéro 59, paru en mai 2006. Qui est encore disponible (pour cela, m'envoyer un message. Il coûte 1 € plus les frais d'envoi par la poste)
Dans ce numéro, essentiellement,
- un éditorial
- un texte inscrit sur un mur du camp de réfugié de Deishé, à Bethéem : "Si je pouvais", écrit par un enfant de 11 ans, tué de sang-froid à San Francisco à l'âge de 23 ans.
- une série de rencontres, extraites de mon carnet de voyage de la mission Pâques 2006.
- un entretien avec Mahmoud Darwich, paru dans Le Monde, le 11 février 2006.
- un article d'Alain Gresh (le Monde diplomatique, janvier 2006)
- un éditorial de l'Union des Progressistes Juifs de Belgique : "Sanctionnés pour avoir "mal voté"... une décision irresponsable de l'Union Européenne." (mai 2006)
- Où est la limite ? un extrait d'un récit vécu d'Esti Tsal, une des organisatrices de l'exposition "Barrage sans limite" au sujet de l'activité des femmes israéliennes de "Machsom Watch".

12 mai 2007

Le voyage de Toussaint en Palestine se prépare

La mission d'observation citoyenne et de cueillette d'olives en Palestine est bien sur les rails.
Le programme, du samedi 17 octobre au dimanche 4 novembre 2007, se précise. Une avant dernière réunion de préparation a réuni une quinzaine de personnes ce samedi après-midi à Namur. La dernière réunion est prévue le samedi 29 septembre.

Voir la présentation de la mission, sur ce blog, en date du 6 mars 2007

Le commissaire européen Louis Michel en Cisjordanie

Constat alarmant de Louis Michel, commissaire européen, en visite en Cisjordanie.
C'est dans le journal "Le Monde". Il dit ce qu'il a vu, et, courageusement, ce qu'il en pense.
Mais en Belgique, où il est candidat MR aux élections du 10 juin, il ne dit rien.
"Et pourquoi la RTBF n’a-t-elle pas parlé de cette visite de Louis Michel en Cisjordanie ?" demande Edith Rubistein dans un courriel.


En Cisjordanie, le constat alarmant
du commissaire européen Louis Michel

Michel Bôle-Richard,
Le Monde, 29 avril 2007

Ce n'est pas une forteresse, c'est seulement une maison. Pas bien grande, pourtant coquette, bordée d'arbres et de rosiers mais entourée de tous les côtés par une haute clôture, double à l'arrière, équipée d'un système d'alerte électronique. Devant, sur une centaine de mètres, un mur de huit mètres de haut barre l'horizon. Ce ne sont pas les fresques peintes sur la partie inférieure qui lui donne un aspect rassurant. La route goudronnée qui passe devant la maison ne mène nulle part. Elle est barrée à chaque extrémité par de lourdes portes métalliques. Pour rentrer ou sortir de chez lui, Hani Amer, sa femme et ses six enfants disposent d'une clé qui leur permet d'ouvrir la porte de "la clôture de sécurité". Il ne l'a pas toujours eue. Il a dû batailler ferme auprès des autorités israéliennes avec l'aide d'organisations humanitaires internationales pour l'obtenir et pouvoir ainsi sortir de la prison qu'est devenue sa maison, coupée du village de Masha parce que légèrement excentrée.

C'est ce qui a fait le malheur de la famille Amer. Pour protéger les maisons de la colonie d'Elkana construite à cinq kilomètres à l'est de la Ligne verte, la frontière d'avant la guerre de 1967, le gouvernement d'Ariel Sharon a décidé d'établir la barrière de sécurité juste après la maison de la famille Amer, englobant celle-ci dans l'enceinte de la colonie. Un bâtiment adjacent ainsi qu'une serre appartenant à cette famille d'agriculteurs ont été détruits mais Hani Amer, paysan opiniâtre et résolu, a décidé de ne pas se laisser faire. Il a fait appel à plusieurs organisations humanitaires internationales qui l'ont soutenu dans son combat."Les Israéliens m'ont tout promis, de l'argent, un visa pour partir à l'étranger. Ils ont tenté de m'intimider. Ils ont construit ce mur pour me gâcher la vie mais si Dieu le veut, je resterai ici", dit-il. Pourtant depuis 2003, date de la construction de tout ce réseau de barrières, la vie n'est pas facile pour cette famille de reclus.

Cet agriculteur de 50 ans, issu d'une famille de réfugiés de la région de Kafr Kasem, aujourd'hui en Israël, à une dizaine de kilomètres à l'ouest, refuse de s'en aller une deuxième fois. Il doit subir les jets de pierre des colons installés juste derrière sa maison, parcourir 15 kilomètres et franchir trois check-points pour aller cultiver ses champs. Il éprouve les plus grandes difficultés pour vendre les produits de ses terres. Il doit affronter les vexations des soldats et se soumettre à leur bon vouloir pour pouvoir se déplacer. Hani Amer est devenu le prisonnier de sa maison : "Telle est notre vie et je ne peux rien y faire. Si je laisse la porte ouverte trop longtemps, les soldats arrivent tout de suite. Ils savent tout ce que je fais." Le commissaire européen pour le développement et l'aide humanitaire, Louis Michel, en visite sur place, jeudi 26 avril, l'écoute et déplore :
"Cette famille vit dans un état de siège et de terreur permanents. Ma question est simplement celle-ci : "Est-ce que la sécurité d'un pays justifie pareille mesure ?" (...)

Selon le commissaire européen,
"près de la moitié des enfants souffrent d'anémie. La mortalité infantile a augmenté de 15 % au cours de ces dernières années. Près d'un quart de la population n'a pas accès à l'eau. L‘économie dans les territoires est devenue largement une économie de subsistance, voire de survie au quotidien".


Le commissaire s'est insurgé contre les contraintes imposées à la population palestinienne.
"Le système de fermeture et de contrôle mis en place par Israël, combiné avec un système routier exclusif au bénéfice des colonies, est certainement la cause la plus décisive dans la crise humanitaire actuelle, a-t-il dénoncé. En morcelant le territoire, en bloquant ou limitant les mouvements de manière imprévisible et arbitraire au travers de plus de 800 points de contrôle fixes et de 80 mobiles, ce système annihile toute chance de développement économique dans les territoires."
(...)

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-903145@51-891944,0.html

40 ans ça suffit ! A vélo pour la Palestine






VIA
VÉLO



À vélo rejoignez, le 9 juin 2007
les 6 heures pour la Palestine
au Cinquantenaire à Bruxelles




40 ans d’occupation de la Palestine par Israël signifient : Spoliation des terres et de l’eau • Interdictions de construire • Destruction et confiscation de maisons • 500 check points militaires qui gênent et empêchent le commerce, l’accès au travail, à l’école, aux hôpitaux, aux champs • Un nombre croissant de colons, 460 000 aujourd’hui • 10 000 prisonniers parmi lesquels de nombreuses femmes et enfants • Ressources financières (droits de douane) bloquées • Arrachage de milliers d’oliviers • Poursuite de la construction du Mur de 730 km édifié presque exclusivement en territoire palestinien • Humiliations quotidiennes et réduction à la misère …

Organisé par la Coordination des groupes du Brabant Wallon
Paix Juste au Proche Orient



Rouler 40 km contre 40 ans d’occupation

Conditions de participation :
Une inscription est souhaitée avant le 30 mai (organisation pratique)
• Ittre: Marc Abramowicz au 067 21 40 77 ou marc.abramowicz@skynet.be

• Wavre: Gérard Vandermosten au 010 22 53 49 ou gerard.vandermosten@skynet.be
• Leuven: M. van de Goorberg au 0473 95 31 37 ou marianne.vandegoorberg@pandora.be .
- Chacun est responsable de sa sécurité et tenu de respecter le code de la route.
- Chacun est responsable de son retour.
- Des t-shirts spécialement conçus pour la circonstance seront disponibles au prix de 8 € à chaque rendez-vous.

Au Cinquantenaire, dès 15h. :
carrefours d'idée/ateliers débats - témoignages politiques - nombreux stands consacrés à la Palestine - différents concerts


• Gsm pour contacts durant le parcours :
• pour Wavre-Bruxelles: 0473 68 34 13
• pour Ittre-Bruxelles: 0476 29 73 59

26 avril 2007

Le député arabe israélien Azmi Bichara démissionne de la Knesset et s'exile

Révélateur de la situation actuelle des arabes israélien...
LE MONDE le 23.04.07 (Correspondant à Jérusalem)

Azmi Bichara, l'un des onze députés arabes israéliens de la Knesset (Parlement), élu depuis 1996, a annoncé, dimanche 22 avril, au Caire, qu'il a démissionné de ses fonctions et qu'il ne rentrera pas en Israël.

Véritable trublion de la vie politique israélienne en raison de ses prises de position très critiques, le chef du parti Balad - acronyme hébreu de Rassemblement patriotique démocratique - a présenté sa démission à l'ambassadeur d'Israël au Caire. Ayant fui son pays au début du mois d'avril, M. Bichara a décidé de rester à l'étranger pendant quelques années, mais compte revenir en Israël lorsque l'enquête le concernant sera terminée car, dit-il, "l'exil n'est pas une option".

Depuis le mois d'avril, cet ancien communiste, qui dénonce sans relâche les injustices dont sont victimes les Arabes israéliens, fait l'objet d'une enquête de police dont on ne sait rien officiellement en raison de la censure imposée aux médias par les autorités judiciaires. Ce qui alimente toutes sortes de rumeurs, mais a suffi à inquiéter suffisamment Azmi Bichara, âgé de 50 ans, pour qu'il décide de partir. Il pourrait notamment être accusé de "trahison" ou d'"atteinte à la sécurité de l'Etat", des chefs d'inculpation qui sont passibles de lourdes peines de prison.

Il est reproché à ce chrétien de Nazareth, diplômé de l'université Humboldt de Berlin, professeur de philosophie à l'université de Bir Zeit, près de Ramallah, et polémiste de talent, de s'être rendu à plusieurs reprises à Damas, d'avoir organisé des voyages pour des Arabes israéliens en Syrie, mais surtout d'y être allé en septembre 2006 avec deux autres députés de son parti, après la guerre du Liban. Ce voyage avait suscité la controverse, car il est interdit à un citoyen israélien de se rendre dans ce pays, officiellement en guerre avec Israël.

Lire la suite...

25 avril 2007

Entrevue avec Mustapha Barghouti : « Notre jour viendra »

RAMALLAH - Mustafa Barghouti vient d’être nommé ministre de l’Information dans le nouveau gouvernement palestinien d’unité nationale. Médecin, militant des droits humains et fondateur de plusieurs organisations humanitaires en Palestine, il s’est surtout fait connaître par son franc-parler et par son opposition à la corruption, Entrevue avec celui qui représente la « troisième voie » entre le Fatah et le Hamas, une gauche nouvelle palestinienne, laïque et démocratique.

Le site canadien Alternatives.ca publie un entretien de Catherine PAPPAS avec Mustafa Barghouti (30 mars 2007) - Lire l'article.

Prochaine mission d'observation citoyenne


Toussaint 2007


30 mars 2007

Les empreintes de l'histoire

Gamal Nkrumah et Mohamed El-Sayed évaluent l’état de la région la plus troublée du monde - le Moyen-Orient - en compagnie de l’éminent auteur Robert Fisk, le correspondant réputé de l’Independent pour le Moyen-Orient (Al-Ahram Weekly)

Un texte percutant, éclairant... en voici quelques extraits.
(Pour lire tout l'article, voir le site info-palestine.net)

Fisk, auteur de best sellers et lauréat de prix littéraires, qui réside à Beyrouth, parle d’expérience. Il a couvert la guerre civile au Liban, la guerre Iran-Irak des années 80, les deux guerres contre l’Irak sous leadership américain et l’invasion et l’occupation de l’Afghanistan postérieures au 11 Septembre. Sa voix est « une protestation passionnée contre les mensonges et tromperies qui ont envoyé des soldats à la mort et tué des dizaines de milliers d’hommes et de femmes », selon ce que dit la jaquette de couverture de son livre fondateur, « La grande guerre pour la civilisation : l’Occident à la conquête du Moyen-Orient »

Fisk est l’un des rares Occidentaux qualifiés pour écrire une histoire acceptable du Moyen-Orient. Ses reportages de première main sur trois décennies contribuent beaucoup à ses analyses des perturbations sociales et politiques dont cette région a été le témoin depuis 150 ans.

« La guerre de l’été dernier entre Israël et le Hezbollah était en fait une guerre Iran-Etats Unis. Le Liban, comme d’habitude, est un champ de bataille pour d’autres. (...)

En ce qui concerne l’Iran, Fisk est prompt à relever que Siemens, la multinationale géante allemande, a lancé le programme nucléaire iranien. C’est l’Occident qui a poussé le Chah d’Iran à se tourner vers le nucléaire : « Le Chah a déclenché les ambitions nucléaires iraniennes. C’est aussi le Chah qui a recherché le pouvoir nucléaire. C’est l’Occident qui a aidé l’Iran à construire les équipements nucléaires de Bushehr. Le Chah a déclaré une fois qu’il aimerait avoir la bombe puisque Soviétiques et Américains l’avaient. Il fut alors chaleureusement reçu à la Maison Blanche, parce qu’il était notre policier du Golfe. » assure Fisk.

Ironiquement, ce sont les Gardiens de la Révolution Islamique iraniens qui s’opposaient à cet avenir nucléaire : « Quand la Révolution islamique s’est produite en Iran, les révolutionnaires décidèrent de fermer le centre nucléaire parce que, disaient-ils, « c’est une œuvre du diable ». » Ce n’est qu’après la guerre Iran-Irak que le régime iranien trouva à nouveau intéressant de revitaliser son programme nucléaire. (...)

La Palestine est vraiment un autre imbroglio. « Le Mouvement Islamique Hamas n’a pas réussi parce que nous (les Occidentaux) ne voulions pas qu’il réussisse. Nous ne voulions pas discuter avec eux. Et nous leur avons imposé des sanctions parce que les gouvernements occidentaux étaient persuadés que ces sales Palestiniens avaient fait le mauvais choix électoral. Les gouvernements occidentaux ne veulent pas de la démocratie au Moyen-Orient. Nous sommes tout à fait satisfaits des dictateurs s’ils nous obéissent. Nous les aimons bien quand ils envahissent l’Iran, mais pas quand ils envahissent le Koweït. Nous aimions bien l’Egypte jusqu’à la nationalisation du Canal de Suez. Alors nous avons bombardé Port Saïd, Ismaïlia et Suez. Parce que nous avons des intérêts tant idéologiques que pétroliers, nous essayons en permanence de remodeler la façade qui nous permet de soutenir des régimes variés. »

Fisk, toujours : « Les gouvernements occidentaux veulent que les peuples (de la région) élisent les forces politiques qu’aiment ces gouvernements. Les Palestiniens n’avaient pas voté en faveur d’une république islamique, ils étaient plutôt écoeurés de la corruption. La façon dont (les gouvernements occidentaux) traitaient avec le régime d’Arafat en faisait un régime corrompu. Si les Palestiniens avaient élu ceux dont les gouvernements occidentaux voulaient, ces derniers auraient chanté les louanges de la démocratie. Ni les gouvernements occidentaux ni l’Union Européenne ne voulaient financer le Hamas. Ils avaient l’habitude de donner de l’argent à l’Autorité palestinienne qui le dilapidait. » En conclusion, Fisk : « Dès le début j’ai dit qu’Oslo serait une tragédie. »

Et qu’en est-il du nouveau gouvernement d’union nationale Fatah - Hamas , « Le Hamas devrait-il reconnaître l’état d’Israël ? Si Israël veut réellement la paix, pourquoi ne pas s’asseoir autour d’une table avec le Hamas et avoir une discussion sérieuse, adulte, pour se mettre d’accord sur une formule qui marcherait ? La question est : Veut-on la paix ou non ? Pourquoi ne pas en revenir à la résolution 242 du Conseil de Sécurité qui statue qu’Israël devrait se retirer de tous les territoires occupés en 1967 ? »

(...)
22 mars 2007 - Al Ahram Weekly
Traduction de l’anglais : Michel Zurbach

Publié sur : info-palestine.net



22 mars 2007

Tanya Reinhart va terriblement nous manquer

Nous apprenons la mort soudaine de Tanya Reinhart, hier à New York, d'un accident vasculaire cérébral.

Tanya Reinhart aurait pu se contenter d'être une brillante linguiste et de parfaire sa carrière universitaire en Israël. Mais elle a fait le choix de dénoncer, de résister aux pressions. Dans sa tribune bi-mensuelle dans le quotidien israélien Yediot Ahoronot, comme dans ses livres, "Détruire la Palestine" et "L'héritage de Sharon", elle a brossé un tableau sans concession de la terrible situation créée par les dirigeants de son pays, avec une faculté d'anticipation rare.
"Détruire la Palestine" (Editions La Fabrique) est une description magistrale de l'ensemble des stratagèmes utilisés depuis toujours par les dirigeants israéliens pour ne pas s'engager dans un véritable processus de paix, et pour faire croire que la responsabilité en incombe aux Palestiniens. Tanya Reinhart décortique notamment les 7 ans que durèrent les "accords d'Oslo" et montre la distorsion entre ce qui fut présentée comme "l'offre généreuse" de Ehoud Barak, et la réalité. C'est à dire à la fois le resserrement de l'étau autour des Palestiniens dans le même temps (entre 1993 et 2000), et les "propositions" totalement inacceptables des Israéliens, car ne permettant aucune viabilité pour un Etat palestinien qui se serait retrouvé morcelé, sans continuité territoriale, et privé de Jérusalem Est.

Plus récemment, Tanya Reinhart fut la première à dénoncer la "poudre" aux yeux" que constituait l'annonce du "désengagement" de la Bande de Gaza par Sharon, auquel elle n'a jamais cru. "Derrière l'écran de fumée du 'retrait' de Gaza se profile le transfert des Palestiniens", écrivait-elle, tandis que nos gouvernants saluaient le "grand homme de paix".
Tanya fut également l'une des rares opposantes israéliennes à soutenir le boycott des institutions de son pays, notamment universitaires. "Nous cesserons de redouter le boycott quand nous respecterons le droit international", répondait-elle non seulement à l'establishment israélien, mais aussi à cette "gauche" israélienne timorée, soi-disant pacifiste, qui accepte l'impunité dont jouissent l'Etat d'Israël et l'ensemble de ses institutions. Tanya Reinhart n'hésita pas à apporter son soutien à l'université Paris 6, lors du vote par son conseil d'administration, en 2003, de la suspension de ses relations privilégiées avec les universités israéliennes.

Lors de sa dernière conférence en France, le 7 décembre dernier à la librairie Résistances, elle dénonça violemment l'embargo imposé au peuple palestinien, expliquant que les pays européens, dont la France où nous nous trouvions, n'avaient pas le droit de couper ainsi les vivres aux Palestiniens. "Ce n'est pas un acte de générosité que l'Europe aurait la faculté de poursuivre ou pas, expliquait-elle. C'est un choix qui a été fait de se substituer aux obligations de l'occupant israélien auquel le droit international impose de veiller au bien-être des populations occupées. L'Europe a choisi de ne pas obliger Israël à respecter ses obligations, et a préféré verser de l'argent aux Palestiniens. En cessant de la faire, elle viole le droit international".

Fatiguée, Tanya s'était "excusée" de ne plus avoir la force de rester en Israël où, indiquait-elle, la répression physique contre les vrais opposants, était devenue de plus en plus brutale. Elle avait donc décidé d'aller enseigner aux Etats-Unis et venait de s'installer à New York.

Nous exprimons toute notre douleur et notre sympathie à son compagnon, Aharon Shabaï, un homme de grand coeur et de talent.

CAPJPO-EuroPalestine
http://www.europalestine.com

20 mars 2007

Mission de Toussaint 2007

MISSION D'OBSERVATEURS CIVILS POUR LA PROTECTION DU PEUPLE PALESTINIEN

La réunion préparatoire de ce samedi 17 mars a lancé un certain nombre de personnes, enseignant(e)s pour la plupart, dans le projet.
La prochaine réunion aura lieu le samedi 12 mai de 15 à 18 heures au Magasin du Monde Oxfam, rue Haute Marcelle, Namur.
A rappeler que pour faire partie de la mission, il faut avoir participé à deux réunions préparatoires.
Inscriptions et renseignements, aux adresses mentionnées dans l'article présentant la mission.


Bruxelles : conférence-débat

A l’occasion de la Journée de la Terre et en préparation de la journée internationale de mobilisation du 9 juin dénonçant l’occupation des Territoires palestiniens, l’Association Belgo-Palestinienne, en collaboration avec les Facultés universitaires St-Louis, vous convie à une
Conférence débat
Vendredi 30 mars 2007 à 19h30
« 40 ans d'occupation, ça suffit »
Facultés Universitaires St-Louis
Auditoire 1
Boulevard du Jardin Botanique, 43
1000 Bruxelles
(métro Botanique)

Mot d’accueil :
Hocine Ouazraf, Facultés universitaires St-Louis.

Intervenants :
Leïla Chahid, Déléguée générale de Palestine auprès de l’UE et de la Belgique ;
Elias SANBAR, Ambassadeur de Palestine à l'UNESCO ;
René BACKMANN, rédacteur en chef au Nouvel Observateur, auteur de « Un Mur en Palestine ».

Présidé par :
Pierre Galand, Président de l’Association Belgo-Palestinienne.

Information :
Association Belgo-Palestinienne – 02 223 07 56 – abp.eccp@skynet.be

Association Belgo-Palestinienne
9 quai du Commerce
1000 Bruxelles
tel: 02 223 07 56
fax: 02 250 12 63
@: abp.eccp@skynet.be

19 mars 2007

Le site INFO-PALESTINE

Qui anime ce site et pour quoi faire ?

Ce site internet a pour objectif de rendre accessible un ensemble d’informations et d’analyses sur la situation en Palestine occupée.

Il est animé par une équipe assurant traductions et publications à partir de sources essentiellement proche-orientales, dans le but de diffuser un point de vue proche des réalités du terrain sur le conflit israélo-palestinien et israélo-arabe en général.

Le groupe de rédaction dans son intégralité considère que la juste résolution du conflit israélo-palestinien passe par le respect de tous les droits des peuples concernés et notamment par l’application stricte des résolutions internationales, avec en particulier l’application du droit au retour des réfugiés Palestiniens, la libération de tous les prisonniers des prisons israéliennes, l’évacuation des territoires occupés illégalement par l’état d’Israël lors de la guerre de 1967 impliquant l’évacuation des colonies israéliennes installées en territoire palestinien ainsi que la destruction du Mur d’Apartheid.

En résumé, nous sommes solidaires du mouvement national palestinien dans toutes ses composantes et voulons contribuer à la lutte du peuple Palestinien pour le recouvrement de ses droits nationaux.

Nous sommes également solidaires du mouvement anti-colonialiste israélien qui bien que minoritaire aujourd’hui est un élément essentiel d’un futur réglement politique du conflit.

Appartenant ou non aux diverses associations du mouvement de solidarité avec la Palestine, nous voulons faire de ce site un site de référence, sans option partisane à l’intérieur de ce mouvement de solidarité.

Ce groupe de rédaction assurera une mise à jour régulière des publications, que ce soit en assurant ses propres traductions où en reprenant l’information en provenance d’autres sites et sans que l’opinion publiée reflète obligatoirement celle du groupe. Notre ambition est de mettre à disposition des internautes une information pertinente et utile pour les actions de soutien à la cause palestinienne.

Le comité de rédaction

Décembre 2006
Contact : contact@info-palestine.net

06 mars 2007

PROCHAINE MISSION D'OBSERVATION CITOYENNE en PALESTINE, pour les enseignants

LA COORDINATION DES GROUPES DU BRABANT- WALLON
PAIX JUSTE AU PROCHE-ORIENT

Organise avec des enseignants de la mission Pâques 2006 une

MISSION D'OBSERVATION CITOYENNE ET DE CUEILLETTE D’OLIVES EN PALESTINE
pour les enseignants

TOUSSAINT 2007
Du samedi 27 octobre au dimanche 4 novembre 2007

Si vous désirez vous joindre à nous, 3 rencontres de sensibilisation et d’organisation sont prévues dont 2 sont indispensables.

La première rencontre aura lieu le

SAMEDI 17 mars 2007 de 15 à 18 H
Magasin du Monde Oxfam
Rue Haute Marcelle 11 / 1er étage - 5000 Namur

Le contenu de la mission 2007 (activités de cueillette, visites et contacts), ainsi que des modalités concernant le voyage et des informations récentes sur la situation sur place y seront présentés.

Vu la situation en Palestine, une attention toute particulière sera apportée à la sécurité du groupe.

Nous vous demandons pour le 14 mars une confirmation de votre présence.
Adresses de contact :

Marc Abramovicz - tél. : 067/21.40.77 - marc.abramowicz@skynet.be
Cathy Mayer - tél. : 02/672.12.36 - cmayer@skynet.be
Isabelle Delattre - tél. : 010/61.76.23 - isabelledelattre@euphonynet.be
Marianne Samray - tél. : 010/61.25.00 - marianne.samray@belgacom.net
Michel Simonis tél. - : 085/21.67.06 - michel.simonis@teledisnet.be
Maryvonne Duray - tél : 064/54.09.07 - maryvonne.duray@skynet.be

Si vous êtes sensibilisés au conflit israélo-palestinien et que vous voulez agir pour une paix dans le respect des droits inaliénables du peuple palestinien, nous vous invitons à participer à notre mission. Elle poursuit plusieurs objectifs.

* Aller voir sur place ce qui s'y passe, se faire une idée personnelle, indépendante des médias qui mettent trop en avant les aspects sensationnels du conflit.

* Se représenter la vie quotidienne des Palestiniens, en participant notamment pendant 3 à 4 jours à une cueillette d’olives. Cette activité primordiale pour l’économie des palestiniens est rendue difficile, si pas impossible par le mur de spoliation, les innombrables check points, les colonies et les colons omniprésents.

* Se rendre compte de la façon dont les ils parviennent, envers et contre tout, à résister, à vivre dans la dignité, à donner place à l'art et à la culture.

* Rencontrer et apporter notre soutien aux organisations israéliennes, qui, avec un immense courage aux côtés des Palestiniens militent pour la paix dans la justice.

* Témoigner à notre retour de ce que nous avons vu, entendu, et vécu pendant cette mission afin de favoriser une plus grande sensibilisation et mobilisation de l’opinion publique.

12 juillet 2006

Israël refoule une équipe belge partie animer un camp d'été à Qalqiliya

Cinq membres de l'asbl belge "Artistes contre le mur", dont leur présidente Marie-Paule Eskenazi, se rendant à Qalqilya, ville du nord-ouest de la Cisjordanie à la frontière avec Israël, ont été arrêtés à leur arrivée à l'aéroport Ben Gourion à Tel Aviv. Longuement interrogés, nos compatriotes ont finalement été refoulés vers la Belgique pour des motifs prétendument sécuritaires. La délégation partait animer pendant une dizaine de jours un camp d'été, comme ce fut déjà le cas en 2005, à Qalqilya, ville de plusieurs dizaines de milliers d'habitants encerclée et isolée par le mur de séparation construit par Israël. Un médecin, membre de la mission, était chargé d'évaluer les besoins sanitaires de cette population encerclée, confrontée à de graves problèmes médicaux.
L'asbl, dont les membres se définissent comme des citoyens européens sensibilisés à la situation des civils palestiniens, et tout particulièrement des enfants, dénonce l'attitude des autorités israéliennes. Ces dernières "avancent des prétextes sécuritaires pour éloigner des gens dont l'objectif est le dialogue et la paix, via les réalisations artistiques et le soutien aux enfants", a affirmé François Sivine, le secrétaire de l'asbl.
© BELGA
BRUXELLES 10/07 (BELGA)

Réaction de Véronique De Keyser, parlementaire belge
A Monsieur Borrell
Président du Parlement européen, ce 10 juillet 2006

Monsieur le Président,
Qu'il me soit permis de vous dire mon indignation la plus profonde devant l'attitude des Autorités israéliennes qui viennent non seulement de procéder, au mépris de tout droit international, à une nouvelle arrestation arbitraire ce 7 juillet sur la personne de Monsieur Kreishe, Vice-Président de la Commission politique de l'Assemblée Parlementaire Euro-Med; mais qui viennent également de procéder, à l'aéroport de Tel Aviv, à l'interpellation, à l'arrestation et à l'expulsion de 5 citoyens belges engagés dans une mission humanitaire récurrente à Qalqilia. Cette ONG que j'avais personnellement accompagnée lors d'une précédente mission intervient régulièrement dans les camps d'été à Qalqilia auprès des jeunes enfants et d'adolescents en développant des activités artistiques. (pour la suite, voir...)

08 juillet 2006

Le site Al-Oufok, un incontournable

Visitez Al-Oufok : http://www.aloufok.net
Citation en exergue du site :
"Vivre sous occupation c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie. Résister à l'occupation c'est vivre libre !"

DE LONDRES A JERUSALEM A VELO

Pour la Paix en Palestine
« Palestine is one of the great moral causes of our time “ Nelson Mandela, 2001

Rejoignez-les, rejoignez-nous
Coordination des comités de solidarité avec la Palestine du Brabant wallon

Durant les cinq dernières années
3871 Palestiniens et 1084 Israéliens ont été tués. 722 de ces Palestiniens et 121 de ces Israéliens étaient des enfants.
29786 Palestiniens et 7633 Israéliens ont été sérieusement blessés.
9492 Palestiniens sont emprisonnés dans des prisons Israéliennes, souvent sans jugement.
4170 maisons palestiniennes ont été détruites et certaines avec des familles à l’intérieur

Ceci doit cesser
Nous pensons que tous ces morts et tous ces blessés étaient inutiles et sont le résultat immédiat de l’occupation et de la haine qu’elle nourrit. La paix ne peut exister entre deux peuples quand l’un occupe et oppresse l’autre. L’occupation par Israël des territoires palestiniens est illégale en droit international et doit cesser immédiatement sans conditions préalables. Nous pensons qu’une paix durable ne peut être atteinte que lorsque la justice et l’équité existent pour tous. Nous pensons que des actes des violence vont entraîner davantage d’actes de violence.
Nous espérons que des actions de paix vont entraîner davantage d’actes de paix.

Arrêtez le cycle de la violence
Rejoignez la caravane de la Paix

De Londres à Jérusalem, une trentaine de cyclistes de la paix vont traverser 10 pays, rencontrant pendant cinq semaines et demi des politiciens, des militants de la paix et le grand public pour leur faire prendre conscience des réalités de l’occupation et appeler à des actions en faveur de la justice et de la paix.
Toutes et tous vous pouvez rejoindre la caravane qui traversera la Belgique du 8 au 13 août 2006, passant par Gand, Bruxelles, Namur, Arlon. En particulier entre Bruxelles et Namur, des membres de 8 groupes de solidarité avec les Palestiniens les accompagneront et organiseront leur pause-repas

le jeudi 10 août de 12h30 à 13h30 à Wavre dans une tente sur la place Bosch.

Vous y trouverez des informations sur la situation en Palestine et des propositions d’actions.



Renseignements :
michel.vanzeebroeck@skynet.be tel/FAX : 010/866832 GSM : 0478/909686
alice.beguin@gmail.com tel : 010/400673

LA FIANCEE SYRIENNE

BRUXELLES
Vendredi 14 juillet Evere Cours de l'Espace Toots - rue Stuckens, 125
LA FIANCEE SYRIENNE
de ERAN RIKLIS, Israël/France 2004, 93 min, VO stfr
C'est aujourd'hui que Mona, jeune fille d'origine druze, doit épouser une vedette de la télévision syrienne. Dispersés aux quatre coins du globe, ses proches se retrouvent dans ce petit village du bout du monde pour fêter l'événement. Mais l'absurdité de la bureaucratie oblige bientôt toute la famille à attendre indéfiniment au poste frontière, coincée quelque part entre Israël et la Syrie...
Humanité, chaleur et panache

Quelques réactions à propos de ce qui se passe en Palestine.

1. Je commence par une citation du quotidien israélien Al Haretz.
2. Cette citation est extraite d'un article d'Alain Gresch (le Monde diplomatique) daté du 30 juin: "Crimes de guerre, offensive contre la paix"
3. Lien avec le site Al-Oufok auquel on peut s'abonner.
4. La Fiancée Syrienne : ciné de plein air à Bruxelles
5. De Londres à Jérusalem à vélo pour la Paix en Palestine
6. Le site Al-Oufok, un incontournable

2. Voici le début de l'article d'Alain Gresch :
Crimes de guerre, offensive contre la paix
« Il est interdit d’utiliser contre les civils la famine comme méthode de guerre (…). Il est interdit d’attaquer, de détruire, d’enlever ou de mettre hors d’usage des biens indispensables à la survie de la population civile. » Les implications de l’article 54 du Protocole additionnel I de 1977 aux conventions de Genève (1) sont claires : le bombardement des centrales électriques à Gaza par l’armée israélienne, le blocus des populations civiles et les punitions collectives contre elles relèvent de crimes de guerre.
Un autre principe du droit international violé par l’offensive israélienne est précisé par le même Protocole additionnel : celui de proportionnalité. Le texte stipule que des attaques « sont interdites si on peut s’attendre à ce qu’elles causent incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux personnes civiles ou des dommages aux biens de caractère civil qui seraient excessifs par rapport à l’avantage militaire concret et direct attendu (2) ». Qui peut penser un instant que l’objectif affirmé – sauver un soldat – vaille ces multiples destructions ?
Contrairement à ce qu’ont écrit plusieurs journaux français, dont Libération (3) ...
Pour lire la suite, http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2006-06-30-Palestine
Le Monde diplomatique. Lettre d'information : La valise diplomatique, vendredi 30 juin 2006

Israel attaque la Palestine : personne ne bronche. Est-ce devenu si normal ?

" Comme le remarque l’éditorial du quotidien israélien Haaretz du 30 juin : « Bombarder des ponts que l’on peut contourner à pied ou en voiture ; prendre le contrôle d’un aéroport qui est en ruines depuis des années ; détruire une station électrique, plonger de grandes parties de Gaza dans le noir ; distribuer des tracts pour dire aux gens que l’on est concerné par leur sort ; survoler le palais présidentiel de Bachar El-Assad et arrêter des responsables élus du Hamas. Et le gouvernement veut nous convaincre que tout cela est fait seulement pour libérer le soldat Gilad Shalit. » Et le commentateur de poursuivre : « Olmert devrait savoir qu’arrêter des dirigeants ne fait que les renforcer, eux et leurs partisans. Mais cela n’est pas seulement un raisonnement biaisé : arrêter des gens pour s’en servir comme monnaie d’échange est l’acte d’un gang, pas d’un Etat. »

En fait, comme l’ont révélé les médias israéliens, cette offensive, y compris l’arrestation des principaux responsables du Hamas, députés élus et ministres en tête, avait été planifiée depuis longtemps. Pour quelles raisons ? Il s’agit d’en finir, non seulement avec le gouvernement palestinien issu du scrutin de janvier 2006, mais avec toute forme d’autorité palestinienne. C’est la logique du « plan de désengagement » décidé par M. Ariel Sharon et repris par M. Ehud Olmert : prétendre qu’il n’existe pas d’interlocuteur palestinien pour pouvoir tracer unilatéralement les frontières d’Israël. Cette stratégie ne date pas de la victoire du Hamas ; durant toute l’année 2005, alors que M. Mahmoud Abbas était à la tête de l’Autorité et gouvernait avec une majorité Fatah, le premier ministre Ariel Sharon a systématiquement refusé de négocier avec lui et a poursuivi, malgré la décision de la Cour international de justice, la construction du mur.

Extrait de l'article d'Alain Gresch Crimes de guerre, offensive contre la paix (Le Monde diplomatique 30 juin 06)

Les enfants brûlés de Gaza

Par Sylvain George Cinéaste  jeudi 10 juillet 2025 AOC International  Anéantir non seulement les corps des enfants, des femmes, des hommes,...