Gamal Nkrumah et Mohamed El-Sayed évaluent l’état de la région la plus troublée du monde - le Moyen-Orient - en compagnie de l’éminent auteur Robert Fisk, le correspondant réputé de l’Independent pour le Moyen-Orient (Al-Ahram Weekly)
Un texte percutant, éclairant... en voici quelques extraits.
(Pour lire tout l'article, voir le site info-palestine.net)
Fisk, auteur de best sellers et lauréat de prix littéraires, qui réside à Beyrouth, parle d’expérience. Il a couvert la guerre civile au Liban, la guerre Iran-Irak des années 80, les deux guerres contre l’Irak sous leadership américain et l’invasion et l’occupation de l’Afghanistan postérieures au 11 Septembre. Sa voix est « une protestation passionnée contre les mensonges et tromperies qui ont envoyé des soldats à la mort et tué des dizaines de milliers d’hommes et de femmes », selon ce que dit la jaquette de couverture de son livre fondateur, « La grande guerre pour la civilisation : l’Occident à la conquête du Moyen-Orient »
Fisk est l’un des rares Occidentaux qualifiés pour écrire une histoire acceptable du Moyen-Orient. Ses reportages de première main sur trois décennies contribuent beaucoup à ses analyses des perturbations sociales et politiques dont cette région a été le témoin depuis 150 ans.
« La guerre de l’été dernier entre Israël et le Hezbollah était en fait une guerre Iran-Etats Unis. Le Liban, comme d’habitude, est un champ de bataille pour d’autres. (...)
En ce qui concerne l’Iran, Fisk est prompt à relever que Siemens, la multinationale géante allemande, a lancé le programme nucléaire iranien. C’est l’Occident qui a poussé le Chah d’Iran à se tourner vers le nucléaire : « Le Chah a déclenché les ambitions nucléaires iraniennes. C’est aussi le Chah qui a recherché le pouvoir nucléaire. C’est l’Occident qui a aidé l’Iran à construire les équipements nucléaires de Bushehr. Le Chah a déclaré une fois qu’il aimerait avoir la bombe puisque Soviétiques et Américains l’avaient. Il fut alors chaleureusement reçu à la Maison Blanche, parce qu’il était notre policier du Golfe. » assure Fisk.
Ironiquement, ce sont les Gardiens de la Révolution Islamique iraniens qui s’opposaient à cet avenir nucléaire : « Quand la Révolution islamique s’est produite en Iran, les révolutionnaires décidèrent de fermer le centre nucléaire parce que, disaient-ils, « c’est une œuvre du diable ». » Ce n’est qu’après la guerre Iran-Irak que le régime iranien trouva à nouveau intéressant de revitaliser son programme nucléaire. (...)
La Palestine est vraiment un autre imbroglio. « Le Mouvement Islamique Hamas n’a pas réussi parce que nous (les Occidentaux) ne voulions pas qu’il réussisse. Nous ne voulions pas discuter avec eux. Et nous leur avons imposé des sanctions parce que les gouvernements occidentaux étaient persuadés que ces sales Palestiniens avaient fait le mauvais choix électoral. Les gouvernements occidentaux ne veulent pas de la démocratie au Moyen-Orient. Nous sommes tout à fait satisfaits des dictateurs s’ils nous obéissent. Nous les aimons bien quand ils envahissent l’Iran, mais pas quand ils envahissent le Koweït. Nous aimions bien l’Egypte jusqu’à la nationalisation du Canal de Suez. Alors nous avons bombardé Port Saïd, Ismaïlia et Suez. Parce que nous avons des intérêts tant idéologiques que pétroliers, nous essayons en permanence de remodeler la façade qui nous permet de soutenir des régimes variés. »
Fisk, toujours : « Les gouvernements occidentaux veulent que les peuples (de la région) élisent les forces politiques qu’aiment ces gouvernements. Les Palestiniens n’avaient pas voté en faveur d’une république islamique, ils étaient plutôt écoeurés de la corruption. La façon dont (les gouvernements occidentaux) traitaient avec le régime d’Arafat en faisait un régime corrompu. Si les Palestiniens avaient élu ceux dont les gouvernements occidentaux voulaient, ces derniers auraient chanté les louanges de la démocratie. Ni les gouvernements occidentaux ni l’Union Européenne ne voulaient financer le Hamas. Ils avaient l’habitude de donner de l’argent à l’Autorité palestinienne qui le dilapidait. » En conclusion, Fisk : « Dès le début j’ai dit qu’Oslo serait une tragédie. »
Et qu’en est-il du nouveau gouvernement d’union nationale Fatah - Hamas , « Le Hamas devrait-il reconnaître l’état d’Israël ? Si Israël veut réellement la paix, pourquoi ne pas s’asseoir autour d’une table avec le Hamas et avoir une discussion sérieuse, adulte, pour se mettre d’accord sur une formule qui marcherait ? La question est : Veut-on la paix ou non ? Pourquoi ne pas en revenir à la résolution 242 du Conseil de Sécurité qui statue qu’Israël devrait se retirer de tous les territoires occupés en 1967 ? »
(...)
22 mars 2007 - Al Ahram Weekly
Traduction de l’anglais : Michel Zurbach
Publié sur : info-palestine.net
Un Blog centré sur la Palestine, complément du site et du Blog de L'ARC EN CIEL.
30 mars 2007
22 mars 2007
Tanya Reinhart va terriblement nous manquer
Nous apprenons la mort soudaine de Tanya Reinhart, hier à New York, d'un accident vasculaire cérébral.
Tanya Reinhart aurait pu se contenter d'être une brillante linguiste et de parfaire sa carrière universitaire en Israël. Mais elle a fait le choix de dénoncer, de résister aux pressions. Dans sa tribune bi-mensuelle dans le quotidien israélien Yediot Ahoronot, comme dans ses livres, "Détruire la Palestine" et "L'héritage de Sharon", elle a brossé un tableau sans concession de la terrible situation créée par les dirigeants de son pays, avec une faculté d'anticipation rare.
"Détruire la Palestine" (Editions La Fabrique) est une description magistrale de l'ensemble des stratagèmes utilisés depuis toujours par les dirigeants israéliens pour ne pas s'engager dans un véritable processus de paix, et pour faire croire que la responsabilité en incombe aux Palestiniens. Tanya Reinhart décortique notamment les 7 ans que durèrent les "accords d'Oslo" et montre la distorsion entre ce qui fut présentée comme "l'offre généreuse" de Ehoud Barak, et la réalité. C'est à dire à la fois le resserrement de l'étau autour des Palestiniens dans le même temps (entre 1993 et 2000), et les "propositions" totalement inacceptables des Israéliens, car ne permettant aucune viabilité pour un Etat palestinien qui se serait retrouvé morcelé, sans continuité territoriale, et privé de Jérusalem Est.
Plus récemment, Tanya Reinhart fut la première à dénoncer la "poudre" aux yeux" que constituait l'annonce du "désengagement" de la Bande de Gaza par Sharon, auquel elle n'a jamais cru. "Derrière l'écran de fumée du 'retrait' de Gaza se profile le transfert des Palestiniens", écrivait-elle, tandis que nos gouvernants saluaient le "grand homme de paix".
Tanya fut également l'une des rares opposantes israéliennes à soutenir le boycott des institutions de son pays, notamment universitaires. "Nous cesserons de redouter le boycott quand nous respecterons le droit international", répondait-elle non seulement à l'establishment israélien, mais aussi à cette "gauche" israélienne timorée, soi-disant pacifiste, qui accepte l'impunité dont jouissent l'Etat d'Israël et l'ensemble de ses institutions. Tanya Reinhart n'hésita pas à apporter son soutien à l'université Paris 6, lors du vote par son conseil d'administration, en 2003, de la suspension de ses relations privilégiées avec les universités israéliennes.
Lors de sa dernière conférence en France, le 7 décembre dernier à la librairie Résistances, elle dénonça violemment l'embargo imposé au peuple palestinien, expliquant que les pays européens, dont la France où nous nous trouvions, n'avaient pas le droit de couper ainsi les vivres aux Palestiniens. "Ce n'est pas un acte de générosité que l'Europe aurait la faculté de poursuivre ou pas, expliquait-elle. C'est un choix qui a été fait de se substituer aux obligations de l'occupant israélien auquel le droit international impose de veiller au bien-être des populations occupées. L'Europe a choisi de ne pas obliger Israël à respecter ses obligations, et a préféré verser de l'argent aux Palestiniens. En cessant de la faire, elle viole le droit international".
Fatiguée, Tanya s'était "excusée" de ne plus avoir la force de rester en Israël où, indiquait-elle, la répression physique contre les vrais opposants, était devenue de plus en plus brutale. Elle avait donc décidé d'aller enseigner aux Etats-Unis et venait de s'installer à New York.
Nous exprimons toute notre douleur et notre sympathie à son compagnon, Aharon Shabaï, un homme de grand coeur et de talent.
CAPJPO-EuroPalestine
http://www.europalestine.com
Tanya Reinhart aurait pu se contenter d'être une brillante linguiste et de parfaire sa carrière universitaire en Israël. Mais elle a fait le choix de dénoncer, de résister aux pressions. Dans sa tribune bi-mensuelle dans le quotidien israélien Yediot Ahoronot, comme dans ses livres, "Détruire la Palestine" et "L'héritage de Sharon", elle a brossé un tableau sans concession de la terrible situation créée par les dirigeants de son pays, avec une faculté d'anticipation rare.
"Détruire la Palestine" (Editions La Fabrique) est une description magistrale de l'ensemble des stratagèmes utilisés depuis toujours par les dirigeants israéliens pour ne pas s'engager dans un véritable processus de paix, et pour faire croire que la responsabilité en incombe aux Palestiniens. Tanya Reinhart décortique notamment les 7 ans que durèrent les "accords d'Oslo" et montre la distorsion entre ce qui fut présentée comme "l'offre généreuse" de Ehoud Barak, et la réalité. C'est à dire à la fois le resserrement de l'étau autour des Palestiniens dans le même temps (entre 1993 et 2000), et les "propositions" totalement inacceptables des Israéliens, car ne permettant aucune viabilité pour un Etat palestinien qui se serait retrouvé morcelé, sans continuité territoriale, et privé de Jérusalem Est.
Plus récemment, Tanya Reinhart fut la première à dénoncer la "poudre" aux yeux" que constituait l'annonce du "désengagement" de la Bande de Gaza par Sharon, auquel elle n'a jamais cru. "Derrière l'écran de fumée du 'retrait' de Gaza se profile le transfert des Palestiniens", écrivait-elle, tandis que nos gouvernants saluaient le "grand homme de paix".
Tanya fut également l'une des rares opposantes israéliennes à soutenir le boycott des institutions de son pays, notamment universitaires. "Nous cesserons de redouter le boycott quand nous respecterons le droit international", répondait-elle non seulement à l'establishment israélien, mais aussi à cette "gauche" israélienne timorée, soi-disant pacifiste, qui accepte l'impunité dont jouissent l'Etat d'Israël et l'ensemble de ses institutions. Tanya Reinhart n'hésita pas à apporter son soutien à l'université Paris 6, lors du vote par son conseil d'administration, en 2003, de la suspension de ses relations privilégiées avec les universités israéliennes.
Lors de sa dernière conférence en France, le 7 décembre dernier à la librairie Résistances, elle dénonça violemment l'embargo imposé au peuple palestinien, expliquant que les pays européens, dont la France où nous nous trouvions, n'avaient pas le droit de couper ainsi les vivres aux Palestiniens. "Ce n'est pas un acte de générosité que l'Europe aurait la faculté de poursuivre ou pas, expliquait-elle. C'est un choix qui a été fait de se substituer aux obligations de l'occupant israélien auquel le droit international impose de veiller au bien-être des populations occupées. L'Europe a choisi de ne pas obliger Israël à respecter ses obligations, et a préféré verser de l'argent aux Palestiniens. En cessant de la faire, elle viole le droit international".
Fatiguée, Tanya s'était "excusée" de ne plus avoir la force de rester en Israël où, indiquait-elle, la répression physique contre les vrais opposants, était devenue de plus en plus brutale. Elle avait donc décidé d'aller enseigner aux Etats-Unis et venait de s'installer à New York.
Nous exprimons toute notre douleur et notre sympathie à son compagnon, Aharon Shabaï, un homme de grand coeur et de talent.
CAPJPO-EuroPalestine
http://www.europalestine.com
20 mars 2007
Mission de Toussaint 2007
MISSION D'OBSERVATEURS CIVILS POUR LA PROTECTION DU PEUPLE PALESTINIEN
La réunion préparatoire de ce samedi 17 mars a lancé un certain nombre de personnes, enseignant(e)s pour la plupart, dans le projet.
La prochaine réunion aura lieu le samedi 12 mai de 15 à 18 heures au Magasin du Monde Oxfam, rue Haute Marcelle, Namur.
A rappeler que pour faire partie de la mission, il faut avoir participé à deux réunions préparatoires.
Inscriptions et renseignements, aux adresses mentionnées dans l'article présentant la mission.
La réunion préparatoire de ce samedi 17 mars a lancé un certain nombre de personnes, enseignant(e)s pour la plupart, dans le projet.
La prochaine réunion aura lieu le samedi 12 mai de 15 à 18 heures au Magasin du Monde Oxfam, rue Haute Marcelle, Namur.
A rappeler que pour faire partie de la mission, il faut avoir participé à deux réunions préparatoires.
Inscriptions et renseignements, aux adresses mentionnées dans l'article présentant la mission.
Bruxelles : conférence-débat
A l’occasion de la Journée de la Terre et en préparation de la journée internationale de mobilisation du 9 juin dénonçant l’occupation des Territoires palestiniens, l’Association Belgo-Palestinienne, en collaboration avec les Facultés universitaires St-Louis, vous convie à une
Hocine Ouazraf, Facultés universitaires St-Louis.
Intervenants :
Leïla Chahid, Déléguée générale de Palestine auprès de l’UE et de la Belgique ;
Elias SANBAR, Ambassadeur de Palestine à l'UNESCO ;
René BACKMANN, rédacteur en chef au Nouvel Observateur, auteur de « Un Mur en Palestine ».
Présidé par :
Pierre Galand, Président de l’Association Belgo-Palestinienne.
Information :
Association Belgo-Palestinienne – 02 223 07 56 – abp.eccp@skynet.be
Conférence débat
Vendredi 30 mars 2007 à 19h30
« 40 ans d'occupation, ça suffit »
Facultés Universitaires St-Louis
Auditoire 1
Boulevard du Jardin Botanique, 43
1000 Bruxelles
(métro Botanique)
Mot d’accueil :Vendredi 30 mars 2007 à 19h30
« 40 ans d'occupation, ça suffit »
Facultés Universitaires St-Louis
Auditoire 1
Boulevard du Jardin Botanique, 43
1000 Bruxelles
(métro Botanique)
Hocine Ouazraf, Facultés universitaires St-Louis.
Intervenants :
Leïla Chahid, Déléguée générale de Palestine auprès de l’UE et de la Belgique ;
Elias SANBAR, Ambassadeur de Palestine à l'UNESCO ;
René BACKMANN, rédacteur en chef au Nouvel Observateur, auteur de « Un Mur en Palestine ».
Présidé par :
Pierre Galand, Président de l’Association Belgo-Palestinienne.
Information :
Association Belgo-Palestinienne – 02 223 07 56 – abp.eccp@skynet.be
Association Belgo-Palestinienne
9 quai du Commerce
1000 Bruxelles
tel: 02 223 07 56
fax: 02 250 12 63
@: abp.eccp@skynet.be
9 quai du Commerce
1000 Bruxelles
tel: 02 223 07 56
fax: 02 250 12 63
@: abp.eccp@skynet.be
19 mars 2007
Le site INFO-PALESTINE
Qui anime ce site et pour quoi faire ?
Ce site internet a pour objectif de rendre accessible un ensemble d’informations et d’analyses sur la situation en Palestine occupée.
Il est animé par une équipe assurant traductions et publications à partir de sources essentiellement proche-orientales, dans le but de diffuser un point de vue proche des réalités du terrain sur le conflit israélo-palestinien et israélo-arabe en général.
Le groupe de rédaction dans son intégralité considère que la juste résolution du conflit israélo-palestinien passe par le respect de tous les droits des peuples concernés et notamment par l’application stricte des résolutions internationales, avec en particulier l’application du droit au retour des réfugiés Palestiniens, la libération de tous les prisonniers des prisons israéliennes, l’évacuation des territoires occupés illégalement par l’état d’Israël lors de la guerre de 1967 impliquant l’évacuation des colonies israéliennes installées en territoire palestinien ainsi que la destruction du Mur d’Apartheid.
En résumé, nous sommes solidaires du mouvement national palestinien dans toutes ses composantes et voulons contribuer à la lutte du peuple Palestinien pour le recouvrement de ses droits nationaux.
Nous sommes également solidaires du mouvement anti-colonialiste israélien qui bien que minoritaire aujourd’hui est un élément essentiel d’un futur réglement politique du conflit.
Appartenant ou non aux diverses associations du mouvement de solidarité avec la Palestine, nous voulons faire de ce site un site de référence, sans option partisane à l’intérieur de ce mouvement de solidarité.
Ce groupe de rédaction assurera une mise à jour régulière des publications, que ce soit en assurant ses propres traductions où en reprenant l’information en provenance d’autres sites et sans que l’opinion publiée reflète obligatoirement celle du groupe. Notre ambition est de mettre à disposition des internautes une information pertinente et utile pour les actions de soutien à la cause palestinienne.
Le comité de rédaction
Décembre 2006
Contact : contact@info-palestine.net
Ce site internet a pour objectif de rendre accessible un ensemble d’informations et d’analyses sur la situation en Palestine occupée.
Il est animé par une équipe assurant traductions et publications à partir de sources essentiellement proche-orientales, dans le but de diffuser un point de vue proche des réalités du terrain sur le conflit israélo-palestinien et israélo-arabe en général.
Le groupe de rédaction dans son intégralité considère que la juste résolution du conflit israélo-palestinien passe par le respect de tous les droits des peuples concernés et notamment par l’application stricte des résolutions internationales, avec en particulier l’application du droit au retour des réfugiés Palestiniens, la libération de tous les prisonniers des prisons israéliennes, l’évacuation des territoires occupés illégalement par l’état d’Israël lors de la guerre de 1967 impliquant l’évacuation des colonies israéliennes installées en territoire palestinien ainsi que la destruction du Mur d’Apartheid.
En résumé, nous sommes solidaires du mouvement national palestinien dans toutes ses composantes et voulons contribuer à la lutte du peuple Palestinien pour le recouvrement de ses droits nationaux.
Nous sommes également solidaires du mouvement anti-colonialiste israélien qui bien que minoritaire aujourd’hui est un élément essentiel d’un futur réglement politique du conflit.
Appartenant ou non aux diverses associations du mouvement de solidarité avec la Palestine, nous voulons faire de ce site un site de référence, sans option partisane à l’intérieur de ce mouvement de solidarité.
Ce groupe de rédaction assurera une mise à jour régulière des publications, que ce soit en assurant ses propres traductions où en reprenant l’information en provenance d’autres sites et sans que l’opinion publiée reflète obligatoirement celle du groupe. Notre ambition est de mettre à disposition des internautes une information pertinente et utile pour les actions de soutien à la cause palestinienne.
Le comité de rédaction
Décembre 2006
Contact : contact@info-palestine.net
06 mars 2007
PROCHAINE MISSION D'OBSERVATION CITOYENNE en PALESTINE, pour les enseignants
LA COORDINATION DES GROUPES DU BRABANT- WALLON
PAIX JUSTE AU PROCHE-ORIENT
Organise avec des enseignants de la mission Pâques 2006 une
MISSION D'OBSERVATION CITOYENNE ET DE CUEILLETTE D’OLIVES EN PALESTINE
pour les enseignants
TOUSSAINT 2007
Du samedi 27 octobre au dimanche 4 novembre 2007
PAIX JUSTE AU PROCHE-ORIENT
Organise avec des enseignants de la mission Pâques 2006 une
MISSION D'OBSERVATION CITOYENNE ET DE CUEILLETTE D’OLIVES EN PALESTINE
pour les enseignants
TOUSSAINT 2007
Du samedi 27 octobre au dimanche 4 novembre 2007
Si vous désirez vous joindre à nous, 3 rencontres de sensibilisation et d’organisation sont prévues dont 2 sont indispensables.
La première rencontre aura lieu le
SAMEDI 17 mars 2007 de 15 à 18 H
Magasin du Monde Oxfam
Rue Haute Marcelle 11 / 1er étage - 5000 Namur
Le contenu de la mission 2007 (activités de cueillette, visites et contacts), ainsi que des modalités concernant le voyage et des informations récentes sur la situation sur place y seront présentés.
Vu la situation en Palestine, une attention toute particulière sera apportée à la sécurité du groupe.
Nous vous demandons pour le 14 mars une confirmation de votre présence.
Adresses de contact :
Marc Abramovicz - tél. : 067/21.40.77 - marc.abramowicz@skynet.be
Cathy Mayer - tél. : 02/672.12.36 - cmayer@skynet.be
Isabelle Delattre - tél. : 010/61.76.23 - isabelledelattre@euphonynet.be
Marianne Samray - tél. : 010/61.25.00 - marianne.samray@belgacom.net
Michel Simonis tél. - : 085/21.67.06 - michel.simonis@teledisnet.be
Maryvonne Duray - tél : 064/54.09.07 - maryvonne.duray@skynet.be
Si vous êtes sensibilisés au conflit israélo-palestinien et que vous voulez agir pour une paix dans le respect des droits inaliénables du peuple palestinien, nous vous invitons à participer à notre mission. Elle poursuit plusieurs objectifs.
* Aller voir sur place ce qui s'y passe, se faire une idée personnelle, indépendante des médias qui mettent trop en avant les aspects sensationnels du conflit.
* Se représenter la vie quotidienne des Palestiniens, en participant notamment pendant 3 à 4 jours à une cueillette d’olives. Cette activité primordiale pour l’économie des palestiniens est rendue difficile, si pas impossible par le mur de spoliation, les innombrables check points, les colonies et les colons omniprésents.
* Se rendre compte de la façon dont les ils parviennent, envers et contre tout, à résister, à vivre dans la dignité, à donner place à l'art et à la culture.
* Rencontrer et apporter notre soutien aux organisations israéliennes, qui, avec un immense courage aux côtés des Palestiniens militent pour la paix dans la justice.
* Témoigner à notre retour de ce que nous avons vu, entendu, et vécu pendant cette mission afin de favoriser une plus grande sensibilisation et mobilisation de l’opinion publique.
12 juillet 2006
Israël refoule une équipe belge partie animer un camp d'été à Qalqiliya
Cinq membres de l'asbl belge "Artistes contre le mur", dont leur présidente Marie-Paule Eskenazi, se rendant à Qalqilya, ville du nord-ouest de la Cisjordanie à la frontière avec Israël, ont été arrêtés à leur arrivée à l'aéroport Ben Gourion à Tel Aviv. Longuement interrogés, nos compatriotes ont finalement été refoulés vers la Belgique pour des motifs prétendument sécuritaires. La délégation partait animer pendant une dizaine de jours un camp d'été, comme ce fut déjà le cas en 2005, à Qalqilya, ville de plusieurs dizaines de milliers d'habitants encerclée et isolée par le mur de séparation construit par Israël. Un médecin, membre de la mission, était chargé d'évaluer les besoins sanitaires de cette population encerclée, confrontée à de graves problèmes médicaux.
L'asbl, dont les membres se définissent comme des citoyens européens sensibilisés à la situation des civils palestiniens, et tout particulièrement des enfants, dénonce l'attitude des autorités israéliennes. Ces dernières "avancent des prétextes sécuritaires pour éloigner des gens dont l'objectif est le dialogue et la paix, via les réalisations artistiques et le soutien aux enfants", a affirmé François Sivine, le secrétaire de l'asbl.
© BELGA
BRUXELLES 10/07 (BELGA)
Réaction de Véronique De Keyser, parlementaire belge
A Monsieur Borrell
Président du Parlement européen, ce 10 juillet 2006
Monsieur le Président,
Qu'il me soit permis de vous dire mon indignation la plus profonde devant l'attitude des Autorités israéliennes qui viennent non seulement de procéder, au mépris de tout droit international, à une nouvelle arrestation arbitraire ce 7 juillet sur la personne de Monsieur Kreishe, Vice-Président de la Commission politique de l'Assemblée Parlementaire Euro-Med; mais qui viennent également de procéder, à l'aéroport de Tel Aviv, à l'interpellation, à l'arrestation et à l'expulsion de 5 citoyens belges engagés dans une mission humanitaire récurrente à Qalqilia. Cette ONG que j'avais personnellement accompagnée lors d'une précédente mission intervient régulièrement dans les camps d'été à Qalqilia auprès des jeunes enfants et d'adolescents en développant des activités artistiques. (pour la suite, voir...)
L'asbl, dont les membres se définissent comme des citoyens européens sensibilisés à la situation des civils palestiniens, et tout particulièrement des enfants, dénonce l'attitude des autorités israéliennes. Ces dernières "avancent des prétextes sécuritaires pour éloigner des gens dont l'objectif est le dialogue et la paix, via les réalisations artistiques et le soutien aux enfants", a affirmé François Sivine, le secrétaire de l'asbl.
© BELGA
BRUXELLES 10/07 (BELGA)
Réaction de Véronique De Keyser, parlementaire belge
A Monsieur Borrell
Président du Parlement européen, ce 10 juillet 2006
Monsieur le Président,
Qu'il me soit permis de vous dire mon indignation la plus profonde devant l'attitude des Autorités israéliennes qui viennent non seulement de procéder, au mépris de tout droit international, à une nouvelle arrestation arbitraire ce 7 juillet sur la personne de Monsieur Kreishe, Vice-Président de la Commission politique de l'Assemblée Parlementaire Euro-Med; mais qui viennent également de procéder, à l'aéroport de Tel Aviv, à l'interpellation, à l'arrestation et à l'expulsion de 5 citoyens belges engagés dans une mission humanitaire récurrente à Qalqilia. Cette ONG que j'avais personnellement accompagnée lors d'une précédente mission intervient régulièrement dans les camps d'été à Qalqilia auprès des jeunes enfants et d'adolescents en développant des activités artistiques. (pour la suite, voir...)
08 juillet 2006
Le site Al-Oufok, un incontournable
Visitez Al-Oufok : http://www.aloufok.net
Citation en exergue du site :
"Vivre sous occupation c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie. Résister à l'occupation c'est vivre libre !"
Citation en exergue du site :
"Vivre sous occupation c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie. Résister à l'occupation c'est vivre libre !"
DE LONDRES A JERUSALEM A VELO
Pour la Paix en Palestine
« Palestine is one of the great moral causes of our time “ Nelson Mandela, 2001
Rejoignez-les, rejoignez-nous
Coordination des comités de solidarité avec la Palestine du Brabant wallon
Durant les cinq dernières années
3871 Palestiniens et 1084 Israéliens ont été tués. 722 de ces Palestiniens et 121 de ces Israéliens étaient des enfants.
29786 Palestiniens et 7633 Israéliens ont été sérieusement blessés.
9492 Palestiniens sont emprisonnés dans des prisons Israéliennes, souvent sans jugement.
4170 maisons palestiniennes ont été détruites et certaines avec des familles à l’intérieur
Ceci doit cesser
Nous pensons que tous ces morts et tous ces blessés étaient inutiles et sont le résultat immédiat de l’occupation et de la haine qu’elle nourrit. La paix ne peut exister entre deux peuples quand l’un occupe et oppresse l’autre. L’occupation par Israël des territoires palestiniens est illégale en droit international et doit cesser immédiatement sans conditions préalables. Nous pensons qu’une paix durable ne peut être atteinte que lorsque la justice et l’équité existent pour tous. Nous pensons que des actes des violence vont entraîner davantage d’actes de violence.
Nous espérons que des actions de paix vont entraîner davantage d’actes de paix.
Arrêtez le cycle de la violence
Rejoignez la caravane de la Paix
De Londres à Jérusalem, une trentaine de cyclistes de la paix vont traverser 10 pays, rencontrant pendant cinq semaines et demi des politiciens, des militants de la paix et le grand public pour leur faire prendre conscience des réalités de l’occupation et appeler à des actions en faveur de la justice et de la paix.
Toutes et tous vous pouvez rejoindre la caravane qui traversera la Belgique du 8 au 13 août 2006, passant par Gand, Bruxelles, Namur, Arlon. En particulier entre Bruxelles et Namur, des membres de 8 groupes de solidarité avec les Palestiniens les accompagneront et organiseront leur pause-repas
le jeudi 10 août de 12h30 à 13h30 à Wavre dans une tente sur la place Bosch.
Vous y trouverez des informations sur la situation en Palestine et des propositions d’actions.
Renseignements :
michel.vanzeebroeck@skynet.be tel/FAX : 010/866832 GSM : 0478/909686
alice.beguin@gmail.com tel : 010/400673
« Palestine is one of the great moral causes of our time “ Nelson Mandela, 2001
Rejoignez-les, rejoignez-nous
Coordination des comités de solidarité avec la Palestine du Brabant wallon
Durant les cinq dernières années
3871 Palestiniens et 1084 Israéliens ont été tués. 722 de ces Palestiniens et 121 de ces Israéliens étaient des enfants.
29786 Palestiniens et 7633 Israéliens ont été sérieusement blessés.
9492 Palestiniens sont emprisonnés dans des prisons Israéliennes, souvent sans jugement.
4170 maisons palestiniennes ont été détruites et certaines avec des familles à l’intérieur
Ceci doit cesser
Nous pensons que tous ces morts et tous ces blessés étaient inutiles et sont le résultat immédiat de l’occupation et de la haine qu’elle nourrit. La paix ne peut exister entre deux peuples quand l’un occupe et oppresse l’autre. L’occupation par Israël des territoires palestiniens est illégale en droit international et doit cesser immédiatement sans conditions préalables. Nous pensons qu’une paix durable ne peut être atteinte que lorsque la justice et l’équité existent pour tous. Nous pensons que des actes des violence vont entraîner davantage d’actes de violence.
Nous espérons que des actions de paix vont entraîner davantage d’actes de paix.
Arrêtez le cycle de la violence
Rejoignez la caravane de la Paix
De Londres à Jérusalem, une trentaine de cyclistes de la paix vont traverser 10 pays, rencontrant pendant cinq semaines et demi des politiciens, des militants de la paix et le grand public pour leur faire prendre conscience des réalités de l’occupation et appeler à des actions en faveur de la justice et de la paix.
Toutes et tous vous pouvez rejoindre la caravane qui traversera la Belgique du 8 au 13 août 2006, passant par Gand, Bruxelles, Namur, Arlon. En particulier entre Bruxelles et Namur, des membres de 8 groupes de solidarité avec les Palestiniens les accompagneront et organiseront leur pause-repas
le jeudi 10 août de 12h30 à 13h30 à Wavre dans une tente sur la place Bosch.
Vous y trouverez des informations sur la situation en Palestine et des propositions d’actions.
Renseignements :
michel.vanzeebroeck@skynet.be tel/FAX : 010/866832 GSM : 0478/909686
alice.beguin@gmail.com tel : 010/400673
LA FIANCEE SYRIENNE
BRUXELLES
Vendredi 14 juillet Evere Cours de l'Espace Toots - rue Stuckens, 125
LA FIANCEE SYRIENNE
de ERAN RIKLIS, Israël/France 2004, 93 min, VO stfr
C'est aujourd'hui que Mona, jeune fille d'origine druze, doit épouser une vedette de la télévision syrienne. Dispersés aux quatre coins du globe, ses proches se retrouvent dans ce petit village du bout du monde pour fêter l'événement. Mais l'absurdité de la bureaucratie oblige bientôt toute la famille à attendre indéfiniment au poste frontière, coincée quelque part entre Israël et la Syrie...
Humanité, chaleur et panache
Vendredi 14 juillet Evere Cours de l'Espace Toots - rue Stuckens, 125
LA FIANCEE SYRIENNE
de ERAN RIKLIS, Israël/France 2004, 93 min, VO stfr
C'est aujourd'hui que Mona, jeune fille d'origine druze, doit épouser une vedette de la télévision syrienne. Dispersés aux quatre coins du globe, ses proches se retrouvent dans ce petit village du bout du monde pour fêter l'événement. Mais l'absurdité de la bureaucratie oblige bientôt toute la famille à attendre indéfiniment au poste frontière, coincée quelque part entre Israël et la Syrie...
Humanité, chaleur et panache
Quelques réactions à propos de ce qui se passe en Palestine.
1. Je commence par une citation du quotidien israélien Al Haretz.
2. Cette citation est extraite d'un article d'Alain Gresch (le Monde diplomatique) daté du 30 juin: "Crimes de guerre, offensive contre la paix"
3. Lien avec le site Al-Oufok auquel on peut s'abonner.
4. La Fiancée Syrienne : ciné de plein air à Bruxelles
5. De Londres à Jérusalem à vélo pour la Paix en Palestine
6. Le site Al-Oufok, un incontournable
2. Voici le début de l'article d'Alain Gresch :
Crimes de guerre, offensive contre la paix
« Il est interdit d’utiliser contre les civils la famine comme méthode de guerre (…). Il est interdit d’attaquer, de détruire, d’enlever ou de mettre hors d’usage des biens indispensables à la survie de la population civile. » Les implications de l’article 54 du Protocole additionnel I de 1977 aux conventions de Genève (1) sont claires : le bombardement des centrales électriques à Gaza par l’armée israélienne, le blocus des populations civiles et les punitions collectives contre elles relèvent de crimes de guerre.
Un autre principe du droit international violé par l’offensive israélienne est précisé par le même Protocole additionnel : celui de proportionnalité. Le texte stipule que des attaques « sont interdites si on peut s’attendre à ce qu’elles causent incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux personnes civiles ou des dommages aux biens de caractère civil qui seraient excessifs par rapport à l’avantage militaire concret et direct attendu (2) ». Qui peut penser un instant que l’objectif affirmé – sauver un soldat – vaille ces multiples destructions ?
Contrairement à ce qu’ont écrit plusieurs journaux français, dont Libération (3) ...
Pour lire la suite, http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2006-06-30-Palestine
Le Monde diplomatique. Lettre d'information : La valise diplomatique, vendredi 30 juin 2006
2. Cette citation est extraite d'un article d'Alain Gresch (le Monde diplomatique) daté du 30 juin: "Crimes de guerre, offensive contre la paix"
3. Lien avec le site Al-Oufok auquel on peut s'abonner.
4. La Fiancée Syrienne : ciné de plein air à Bruxelles
5. De Londres à Jérusalem à vélo pour la Paix en Palestine
6. Le site Al-Oufok, un incontournable
2. Voici le début de l'article d'Alain Gresch :
Crimes de guerre, offensive contre la paix
« Il est interdit d’utiliser contre les civils la famine comme méthode de guerre (…). Il est interdit d’attaquer, de détruire, d’enlever ou de mettre hors d’usage des biens indispensables à la survie de la population civile. » Les implications de l’article 54 du Protocole additionnel I de 1977 aux conventions de Genève (1) sont claires : le bombardement des centrales électriques à Gaza par l’armée israélienne, le blocus des populations civiles et les punitions collectives contre elles relèvent de crimes de guerre.
Un autre principe du droit international violé par l’offensive israélienne est précisé par le même Protocole additionnel : celui de proportionnalité. Le texte stipule que des attaques « sont interdites si on peut s’attendre à ce qu’elles causent incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux personnes civiles ou des dommages aux biens de caractère civil qui seraient excessifs par rapport à l’avantage militaire concret et direct attendu (2) ». Qui peut penser un instant que l’objectif affirmé – sauver un soldat – vaille ces multiples destructions ?
Contrairement à ce qu’ont écrit plusieurs journaux français, dont Libération (3) ...
Pour lire la suite, http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2006-06-30-Palestine
Le Monde diplomatique. Lettre d'information : La valise diplomatique, vendredi 30 juin 2006
Israel attaque la Palestine : personne ne bronche. Est-ce devenu si normal ?
" Comme le remarque l’éditorial du quotidien israélien Haaretz du 30 juin : « Bombarder des ponts que l’on peut contourner à pied ou en voiture ; prendre le contrôle d’un aéroport qui est en ruines depuis des années ; détruire une station électrique, plonger de grandes parties de Gaza dans le noir ; distribuer des tracts pour dire aux gens que l’on est concerné par leur sort ; survoler le palais présidentiel de Bachar El-Assad et arrêter des responsables élus du Hamas. Et le gouvernement veut nous convaincre que tout cela est fait seulement pour libérer le soldat Gilad Shalit. » Et le commentateur de poursuivre : « Olmert devrait savoir qu’arrêter des dirigeants ne fait que les renforcer, eux et leurs partisans. Mais cela n’est pas seulement un raisonnement biaisé : arrêter des gens pour s’en servir comme monnaie d’échange est l’acte d’un gang, pas d’un Etat. »
En fait, comme l’ont révélé les médias israéliens, cette offensive, y compris l’arrestation des principaux responsables du Hamas, députés élus et ministres en tête, avait été planifiée depuis longtemps. Pour quelles raisons ? Il s’agit d’en finir, non seulement avec le gouvernement palestinien issu du scrutin de janvier 2006, mais avec toute forme d’autorité palestinienne. C’est la logique du « plan de désengagement » décidé par M. Ariel Sharon et repris par M. Ehud Olmert : prétendre qu’il n’existe pas d’interlocuteur palestinien pour pouvoir tracer unilatéralement les frontières d’Israël. Cette stratégie ne date pas de la victoire du Hamas ; durant toute l’année 2005, alors que M. Mahmoud Abbas était à la tête de l’Autorité et gouvernait avec une majorité Fatah, le premier ministre Ariel Sharon a systématiquement refusé de négocier avec lui et a poursuivi, malgré la décision de la Cour international de justice, la construction du mur.
Extrait de l'article d'Alain Gresch Crimes de guerre, offensive contre la paix (Le Monde diplomatique 30 juin 06)
En fait, comme l’ont révélé les médias israéliens, cette offensive, y compris l’arrestation des principaux responsables du Hamas, députés élus et ministres en tête, avait été planifiée depuis longtemps. Pour quelles raisons ? Il s’agit d’en finir, non seulement avec le gouvernement palestinien issu du scrutin de janvier 2006, mais avec toute forme d’autorité palestinienne. C’est la logique du « plan de désengagement » décidé par M. Ariel Sharon et repris par M. Ehud Olmert : prétendre qu’il n’existe pas d’interlocuteur palestinien pour pouvoir tracer unilatéralement les frontières d’Israël. Cette stratégie ne date pas de la victoire du Hamas ; durant toute l’année 2005, alors que M. Mahmoud Abbas était à la tête de l’Autorité et gouvernait avec une majorité Fatah, le premier ministre Ariel Sharon a systématiquement refusé de négocier avec lui et a poursuivi, malgré la décision de la Cour international de justice, la construction du mur.
Extrait de l'article d'Alain Gresch Crimes de guerre, offensive contre la paix (Le Monde diplomatique 30 juin 06)
07 juillet 2006
Sans électricité ma fille va mourir
samedi 1er juillet 2006 par Al Faraby
A l’hôpital pour enfants Al Nasser, Loutfi Halaoua se tient près du lit d’Isra, sa fille de neuf mois, et prie pour que les coupures de courant dans la bande de Gaza n’affectent pas le respirateur artificiel qui la tient en vie.
"Sans électricité ma fille va mourir", explique-t-il.
Des responsables palestiniens du secteur de la santé affirment que les frappes israéliennes qui ont détruit la principale centrale électrique de Gaza ont mis en danger la vie de centaines de patients. Israël mène depuis mercredi 28 (...)
(pour la suite, http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=3198)
A l’hôpital pour enfants Al Nasser, Loutfi Halaoua se tient près du lit d’Isra, sa fille de neuf mois, et prie pour que les coupures de courant dans la bande de Gaza n’affectent pas le respirateur artificiel qui la tient en vie.
"Sans électricité ma fille va mourir", explique-t-il.
Des responsables palestiniens du secteur de la santé affirment que les frappes israéliennes qui ont détruit la principale centrale électrique de Gaza ont mis en danger la vie de centaines de patients. Israël mène depuis mercredi 28 (...)
(pour la suite, http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=3198)
03 juin 2006
L'arc en ciel - PALESTINE
L'arc en ciel - PALESTINE
Mai - juin 2006 : le numéro 59 de l’Arc en ciel est un numéro spécial Palestine.
Avec les rencontres de Maha à Naplouse, Huda à Qalqiliya, Samir à Bethéem, un étudiant israélien à Bi ‘Lin, Adal, Lahna et Albert Azagarian à Jérusalem... (les prénoms ont été changés). Ce blog se veut un prolongement de ce numéro spécial.
Mai - juin 2006 : le numéro 59 de l’Arc en ciel est un numéro spécial Palestine.
Avec les rencontres de Maha à Naplouse, Huda à Qalqiliya, Samir à Bethéem, un étudiant israélien à Bi ‘Lin, Adal, Lahna et Albert Azagarian à Jérusalem... (les prénoms ont été changés). Ce blog se veut un prolongement de ce numéro spécial.
31 mai 2006
Artistes contre le mur
La médiathèque communique un agenda d'activités sur la Palestine : "Artistes contre le mur". Du 10 au 20 juin, à la médiathèque de Bxl : voir http://www.lamediatheque.be/loc/p44/index.php
Je vous invite aussi à aller voir absolument :
http://www.artistes-contre-le-mur.org/index.htm
et plus spécialement
- sur Qalqiliya :
http://www.artistes-contre-le-mur.org/qalqilya.htm
- une superbe carte, une des plus parlantes que j'ai vues :
http://www.artistes-contre-le-mur.org/cartes.htm
- et bien sûr, les ateliers artistiques en 2005 :
http://www.artistes-contre-le-mur.org/atel2005.htm
- et les liens :
http://www.artistes-contre-le-mur.org/liens.htm
Je vous invite aussi à aller voir absolument :
http://www.artistes-contre-le-mur.org/index.htm
et plus spécialement
- sur Qalqiliya :
http://www.artistes-contre-le-mur.org/qalqilya.htm
- une superbe carte, une des plus parlantes que j'ai vues :
http://www.artistes-contre-le-mur.org/cartes.htm
- et bien sûr, les ateliers artistiques en 2005 :
http://www.artistes-contre-le-mur.org/atel2005.htm
- et les liens :
http://www.artistes-contre-le-mur.org/liens.htm
27 mai 2006
Introduction : un numéro spécial PALESTINE
Mai - juin 2006 : ce numéro 59 de l’Arc en ciel, j’en ai fait un numéro spécial Palestine.
Avec les rencontres de Maha à Naplouse, Adal, Huda à Qalqiliya, Samir à Bethéem, un étudiant israélien à Bi ‘Lin, Lahna, Albert Azagarian à Jérusalem... Un article de Alain Gresh du Monde diplomatique, Une prise de position récente et courageuse de l'Uniion Progressiste des Juifs de Belgique, un programme culturel Palestine en Belgique en mai et juin...
Voir le Sommaire...
Chaque article est (ou sera bientôt) accessible.
Avec les rencontres de Maha à Naplouse, Adal, Huda à Qalqiliya, Samir à Bethéem, un étudiant israélien à Bi ‘Lin, Lahna, Albert Azagarian à Jérusalem... Un article de Alain Gresh du Monde diplomatique, Une prise de position récente et courageuse de l'Uniion Progressiste des Juifs de Belgique, un programme culturel Palestine en Belgique en mai et juin...
Voir le Sommaire...
Chaque article est (ou sera bientôt) accessible.
En guise d'éditorial
... Moi qui croyait être un peu au courant de la situation au Moyen-Orient, ce que j'ai vu et entendu là-bas m'a ouvert les yeux tout grands sur une réalité difficilement imaginable d'ici, tellement la réalité est occultée, tellement nous sommes mal informés.
A Pâques, j'ai participé avec une douzaine d'enseignants à une "mission" là-bas : rencontrer, soutenir, confirmer des contacts antérieurs et des actions de formation, découvrir la situation vécue quotidiennement par ce peuple qui se sent abandonné de tous.
Comme les autres membres de la mission, j'en suis revenu très secoué, et bouleversé. Moi qui croyait être un peu au courant de la situation au Moyen-Orient, ce que j'ai vu et entendu là-bas m'a ouvert les yeux tout grands sur une réalité difficilement imaginable d'ici, tellement la réalité est occultée, tellement nous sommes mal informés.
Un déni de conscience ? une volonté de ne pas voir ? une sorte de paralysie de l'information et du jugement ? Ce n'est pas la moindre des questions que nous avons ramenées de là-bas. Comment expliquer cet aveuglement de la presse, de nos responsables politiques, du grand public ?
Alors que dans la population occidentale, encore aujourd'hui "Palestinien" = terroriste, on se trouve en réalité là-bas devant un peuple qui souffre en silence, qui crie dans le désert, "trop gentil" nous disait quelqu'un à Jérusalem, et assez fataliste, témoin cette mère de famille consolant sa fille devant les soldats israéliens empêchant l'ambulance de passer, et donc la fille de se rendre à l'hôpital : "Inch Allah, ma fille, Dieu les punira pour ce qu'ils nous font." C'est une scène forte du film documentaire de l'israélien Avi Mograbi "Pour un seul de mes deux yeux".
En effet que faire face à la force brute du plus fort, quand on est vraiment le plus faible ?
Et la communauté internationale ? Et l'Europe ? Après avoir laissé, par passivité, se développer un drame humanitaire en Bosnie, en train de laisser, par passivité, se développer un drame humanitaire au Darfour, allons-nous bientôt, par passivité, laisser se développer un drame humanitaire en Palestine ?
"Si la paix n'est pas signée, nous a dit quelqu'un, d'ici quelques années tout va exploser."
Or la paix n'arrivera ni du chef des Palestiniens, totalement réduits à l'impuissance, ni du chef d'un Israël tout puissant et assuré d'une totale impunité et du soutien indéfectible des États Unis. Seule une intervention internationale vigoureuse pourra faire avancer les choses. Mais qui le veut vraiment ?
Le peuple Palestinien se sent véritablement abandonné de tous. Il faut dire que c'est un tout petit pays, grignoté de partout par une volonté de conquête territoriale appuyée par tous les partis politiques israéliens : nous avons appris que les premiers plans d'implantation des colonies datent de 1970 et étaient le fait du parti travailliste.
Pourtant, une des constantes que nous avons rencontrées là-bas, est cette volonté des acteurs sociaux et culturels de tabler sur le développement de la citoyenneté, de la solidarité, de la culture et de la créativité, particulièrement chez les jeunes, les enfants et les femmes, particulièrement seules (il y a tellement d'hommes en prison ou au chômage et donc habités d'un sentiment d'inutilité et d'humiliation !) et souvent démunies face à leurs enfants et leurs ados sous pression.
Préparer les jeunes à assumer un rôle de citoyen actif, créatif, cultivé, dans le futur pays qui ne manquera pas de naître un jour : ici, l'espoir est viscéralement ancré au coeur des acteurs sociaux, et ceux que nous avons rencontré sont animés, au delà de leur frustration et de leur colère, d'une force de vie incroyable : vivre dans une telle situation d'usurpation et d'humiliation continuelle donne aux hommes et aux femmes une maturité qui nous a étonné chaque jour. Un peu comme si le choix était "mourir" (et c'est le choix, extrêmement minoritaire, des "kamikazes") ou survivre de toutes ses forces. "Nos parents se sont laissés faire, ils ont fait l'immense erreur de quitter leur maison. Nous, jamais nous ne quitterons notre pays, jamais "ils" ne réussiront à nous faire partir", c'est le discours que nous avons entendu dans les camps de réfugiés. Le sport, les études, la redécouverte des traditions culturelles, le théâtre, la danse, la création artistique, comme antidote au désespoir.
Michel Simonis
A Pâques, j'ai participé avec une douzaine d'enseignants à une "mission" là-bas : rencontrer, soutenir, confirmer des contacts antérieurs et des actions de formation, découvrir la situation vécue quotidiennement par ce peuple qui se sent abandonné de tous.
Comme les autres membres de la mission, j'en suis revenu très secoué, et bouleversé. Moi qui croyait être un peu au courant de la situation au Moyen-Orient, ce que j'ai vu et entendu là-bas m'a ouvert les yeux tout grands sur une réalité difficilement imaginable d'ici, tellement la réalité est occultée, tellement nous sommes mal informés.
Un déni de conscience ? une volonté de ne pas voir ? une sorte de paralysie de l'information et du jugement ? Ce n'est pas la moindre des questions que nous avons ramenées de là-bas. Comment expliquer cet aveuglement de la presse, de nos responsables politiques, du grand public ?
Alors que dans la population occidentale, encore aujourd'hui "Palestinien" = terroriste, on se trouve en réalité là-bas devant un peuple qui souffre en silence, qui crie dans le désert, "trop gentil" nous disait quelqu'un à Jérusalem, et assez fataliste, témoin cette mère de famille consolant sa fille devant les soldats israéliens empêchant l'ambulance de passer, et donc la fille de se rendre à l'hôpital : "Inch Allah, ma fille, Dieu les punira pour ce qu'ils nous font." C'est une scène forte du film documentaire de l'israélien Avi Mograbi "Pour un seul de mes deux yeux".
En effet que faire face à la force brute du plus fort, quand on est vraiment le plus faible ?
Et la communauté internationale ? Et l'Europe ? Après avoir laissé, par passivité, se développer un drame humanitaire en Bosnie, en train de laisser, par passivité, se développer un drame humanitaire au Darfour, allons-nous bientôt, par passivité, laisser se développer un drame humanitaire en Palestine ?
"Si la paix n'est pas signée, nous a dit quelqu'un, d'ici quelques années tout va exploser."
Or la paix n'arrivera ni du chef des Palestiniens, totalement réduits à l'impuissance, ni du chef d'un Israël tout puissant et assuré d'une totale impunité et du soutien indéfectible des États Unis. Seule une intervention internationale vigoureuse pourra faire avancer les choses. Mais qui le veut vraiment ?
Le peuple Palestinien se sent véritablement abandonné de tous. Il faut dire que c'est un tout petit pays, grignoté de partout par une volonté de conquête territoriale appuyée par tous les partis politiques israéliens : nous avons appris que les premiers plans d'implantation des colonies datent de 1970 et étaient le fait du parti travailliste.
Pourtant, une des constantes que nous avons rencontrées là-bas, est cette volonté des acteurs sociaux et culturels de tabler sur le développement de la citoyenneté, de la solidarité, de la culture et de la créativité, particulièrement chez les jeunes, les enfants et les femmes, particulièrement seules (il y a tellement d'hommes en prison ou au chômage et donc habités d'un sentiment d'inutilité et d'humiliation !) et souvent démunies face à leurs enfants et leurs ados sous pression.
Préparer les jeunes à assumer un rôle de citoyen actif, créatif, cultivé, dans le futur pays qui ne manquera pas de naître un jour : ici, l'espoir est viscéralement ancré au coeur des acteurs sociaux, et ceux que nous avons rencontré sont animés, au delà de leur frustration et de leur colère, d'une force de vie incroyable : vivre dans une telle situation d'usurpation et d'humiliation continuelle donne aux hommes et aux femmes une maturité qui nous a étonné chaque jour. Un peu comme si le choix était "mourir" (et c'est le choix, extrêmement minoritaire, des "kamikazes") ou survivre de toutes ses forces. "Nos parents se sont laissés faire, ils ont fait l'immense erreur de quitter leur maison. Nous, jamais nous ne quitterons notre pays, jamais "ils" ne réussiront à nous faire partir", c'est le discours que nous avons entendu dans les camps de réfugiés. Le sport, les études, la redécouverte des traditions culturelles, le théâtre, la danse, la création artistique, comme antidote au désespoir.
Michel Simonis
25 mai 2006
Mahmoud Darwish
Le 11 février 2006, paraissait dans Le Monde, un entretien avec Mahmoud Darwish, poète palestinien qui vit entre Ramallah et Amman. “Arabes et musulmans ont le sentiment d’être poussés hors de l’histoire” est le titre de l’article. Je l’ai repris dans L’ARC EN CIEL.
• La poussée du Hamas en Palestine s'inscrit-elle dans un environnement général qui voit les islamistes progresser dans l'espace arabo-musulman ?
C'est une évidence : la Palestine ne peut être une île dans un océan de progression de l'islam politique. S'il y avait des élections libres dans le monde arabo-musulman, les islamistes l'emporteraient partout, c'est aussi simple que cela ! C'est un monde qui vit profondément dans le sentiment de l'injustice, dont il rend responsable l'Occident. Lequel répond par une forme d'intégrisme impérial qui renforce le sentiment d'injustice. Dans cet espace, on a affaire à des identités blessées.
Lire tout l'article publié dans L'ARC EN CIEL
• La poussée du Hamas en Palestine s'inscrit-elle dans un environnement général qui voit les islamistes progresser dans l'espace arabo-musulman ?
C'est une évidence : la Palestine ne peut être une île dans un océan de progression de l'islam politique. S'il y avait des élections libres dans le monde arabo-musulman, les islamistes l'emporteraient partout, c'est aussi simple que cela ! C'est un monde qui vit profondément dans le sentiment de l'injustice, dont il rend responsable l'Occident. Lequel répond par une forme d'intégrisme impérial qui renforce le sentiment d'injustice. Dans cet espace, on a affaire à des identités blessées.
Lire tout l'article publié dans L'ARC EN CIEL
Si je pouvais...

Si je pouvais changer le monde...
C’était un peu angoissant de se dire que ce soir-là, nous allions loger dans un camps de réfugiés palestinien, à Bethéem.
En réalité, juste à l’entrée, dans le camps de réfugiés de Deheishe, il y a un centre culturel qui fait hôtellerie. Des petites chambres avec de 3 à 6 lits superposés, et cabinet de toilette dans chacune : le luxe !
Sur le mur, des fresques et, peint dans la cage d'escalier, ce texte :
Si je pouvais changer le monde
Je démantèlerais toutes les bombes
Je nourrirais les affamés
J'abriterais les sans-abri
Je rendrais les gens libres.
Je ne peux démanteler les bombes
Je ne peux pas nourrir les affamés,
Je ne peux pas abriter les sans-abri
Je ne peux pas rendre les gens libres
Je ne peux le faire parce qu'il n'y a que moi
Quand je serai grand et fort
je trouverai plusieurs autres comme moi
Et nous démantèlerons les bombes
Nous nourrirons les affamés
Nous abriterons les sans-abri
Nous rendrons les gens libres
Nous changerons le monde
Moi et mes amis ensemble, ensemble enfin.
Jojo, 11 ans tué de sang froid à 23 ans à San Francisco
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