25 juin 2014

L’UNESCO reconnaît un village palestinien comme héritage de l’humanité

L’urgence du processus de nomination vise à bloquer la construction de la barrière de sécurité à travers les terres arables de Battir près de Jérusalem

Par Ali Sawafta Jun. 20, 2014
Haaretz







 
















Les terrasses  de Battir sont considérées comme les plus anciennes et les plus vastes dans les collines de Judée, et sont apparemment reconnues comme un lieu qui est un héritage naturel et humain. 
 Photo de Michal Fattal

Articles connectés :

Palestinians to ask UN to recognize West Bank village as World Heritage site
By Barak Ravid | May 30, 2012 | 2:40 AM |  31
Israel green agency backs Palestinian farmers on West Bank wall
By Reuters | Dec. 12, 2012 | 3:16 PM |  6
Israel's High Court orders state to find alternative to separation fence at West Bank village
By Nir Hasson | Dec. 14, 2012 | 9:17 AM |  16

REUTERS – Un village palestinien a été ajouté vendredi à la liste des héritages de l’humanité de l’UNESCO après une nomination d’urgence pour essayer de bloquer Israël de construire une barrière à travers ses anciennes terres arables. L’Organisation d’éducation, scientifique et culturelle de l’ONU, l’UNESCO, a dit que le village a été reconnu d’urgence au vu de « la construction d’un mur de séparation qui peut isoler des paysans de champs qu’ils ont cultivés depuis des siècles. » Le comité d’héritage de l’humanité de l’UNESCO, réuni au Qatar, a ajouté au village les vallées cultivées en Cisjordanie occupée près de Jérusalem une particularité de terrasses de pierre pittoresques qui risquent « des dommages irréversibles » si la barrière devait être construite.

Israël dit que la barrière de barbelés tranchants et de murs en béton a été construite en Cisjordanie par mesure de sécurité. Certains des travaux ont commencé en 2003 et doivent encore être complétés.
Les Palestiniens prétendent que la barrière les prive de leur pays où ils veulent installer un état indépendant.

L’application en urgence a été un exemple de la stratégie du leadership palestinien pour rejoindre des agences de l’ONU et signer des traités de l’ONU pour renforcer leur revendication à un état.

La déclaration de l’UNESCO n’a pas mentionné Israël, disant seulement que « le paysage est devenu vulnérable sous l’impact  de transformations socioculturelles et géopolitiques.

En 2012, la Haute Cour d’Israël avait insisté pour que l’itinéraire de la barrière dans la région de Battir soit retracé, un des rares cas de soutien d’un organe du gouvernement israélien pour une contestation palestinienne.

Dans le vote à Doha, vendredi, 11 membres du comité ont soutenu l’inscription sur la liste de Battir, trois s’y sont opposés et sept se sont abstenus.
Rula Ma’ayah, la Ministre palestinienne du Tourisme et des Antiquités, a loué la décision, disant à Reuters que cela garantissait au village une protection internationale contre « permettre aux autorités d’occupation d’israéliennes de l’endommager. »

Le lieu de naissance de Jésus à Bethléem est un autre site palestinien inscrit sur la liste de l’UNESCO. Les murs de la vieille cité de Jérusalem également.

Israël a annexé Jérusalem-Est comme partie de sa capitale dans une action qui n’a jamais été reconnue internationalement, tandis que les Palestiniens veulent que ce soit la capitale de leur futur état.

Aucun commentaire:

Eau et conflits dans le bassin du Jourdain

 Par Hervé Amiot les clés du Moyen-Orient https://static.lesclesdumoyenorient.com/Eau-et-conflits-dans-le-bassin-du-Jourdain.html
 Publié le...