Enfin !
C'est un premier pas vers la reconnaissance d'un Etat.
Voici des extraits d'un article paru dans La Libre Belgique du 2 novembre dernier.
Le statut d’Etat auprès de l’Unesco permet désormais aux Palestiniens de demander la reconnaissance au Patrimoine mondial de nombreux sites en territoire occupé par Israël. Tels l’église de la Nativité à Bethléem, les vestiges archéologiques millénaires à Jéricho, le Caveau des Patriarches bibliques à Hébron, la tombe de la matriarche Rachel à Bethléem. Ce qui causera immanquablement des frictions avec Israël qui a déjà inscrit certains de ces sites à son propre patrimoine national. Notamment, les deux derniers sur lesquels Israël garde la mainmise, quoiqu’ils soient vénérés à la fois par les juifs et les musulmans.Et puis aussi :
Les Palestiniens pourront aussi saisir l’Unesco pour entraver les fouilles archéologiques qu’Israël mène autour de l’esplanade des mosquées dans la Vieille Ville de Jérusalem-Est, ou pour freiner le contrôle qu’Israël maintient sur les manuels scolaires des écoles palestiniennes à Jérusalem-Est.
A l’issue des consultations menées mardi par son mini-cabinet politique, le Premier ministre Netanyahou a décidé d’accélérer la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée - la riposte préférée des nationalistes israéliens, régulièrement critiquée à l’étranger, mais jamais concrètement freinée par la communauté internationale - en guise de rétorsion après leur admission à l’Unesco.Je vous invite à lire l'article entier de Renée-Anne Gutter :
Par ailleurs, Israël a également décidé de geler, au moins à titre provisoire, recettes fiscales dont il doit s’acquitter chaque mois au Trésor palestinien. Ces recettes proviennent essentiellement des taxes qu’Israël perçoit sur les marchandises qui transitent par ses ports et aéroports à destination de la Cisjordanie et de Gaza. Elles se montent à des millions de dollars et servent à payer le salaire des dizaines de milliers de fonctionnaires de l’Autorité palestinienne. Israël en a déjà souvent bloqué le transfert pour punir ou exercer des pressions sur les Palestiniens.
Le gouvernement de Benjamin Netanyahou fulmine contre les Palestiniens et l’Unesco. En rétorsion, il accélère la colonisation.
Renée-Anne Gutter, correspondante à Jérusalem.
LLB. Mis en ligne le 02/11/2011
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire